Froome à l'arrivée. |
- Oui, je me suis beaucoup entraîné avec lui cette année, surtout dans les stages. Ce que j'ai fait, c'est la reproduction de ce qu'on fait souvent à l'entraînement. On se lance des défis entre nous pour descendre le plus vite possible. Tout cet entraînement a payé. Appelez cette technique comme vous voulez, c'est juste pour moi une manière de faire du vélo pour aller le plus vite possible.
- Aviez-vous pensé attaquer de cette façon?
- J'ai couru à l'instinct, j'ai juste profité de l'occasion qui se présentait. Mes coéquipiers ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour moi dans cette étape qui était dure. Ils ont fait tellement de boulot que j'ai voulu essayer. Je l'ai fait une fois dans la montée (de Peyresourde) mais ça n'a pas marché. Je me suis dit ''on verra ce que ça donnera dans la descente''. J'ai pris des risques mais pas trop. Je savais comment était la descente. Le pire qui pouvait m'arriver, c'était d'être rattrapé. L'écart n'est pas important mais se retrouver en jaune est formidable. Des étapes beaucoup plus sélectives sont devant nous.
- Vous avez repoussé de la main un supporter colombien...
- Je n'ai rien contre eux. Ils mettent une belle ambiance dans les montées mais celui-là était trop près de mon guidon, je l'ai repoussé sans lui vouloir du mal. Je voudrais dire que c'est formidable d'avoir autant de fans pour nous encourager mais, s'il vous plaît, dites-leur de ne pas courir si près des coureurs.
(Propos recueillis en conférence de presse, à Bagnères-de-Luchon.)
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