Il sera plus que temps, après ce dimanche, d’évoquer un aggiornamento de fond en comble.
Collaboration. Tout le monde en parle, alors parlons-en. Et commençons par une question simple et moins «décalée» qu’il n’y paraît: Fifille-la-voilà est-elle l’imbécile utile du capitalisme moderne, se nourrissant l’un l’autre, comme ces parthénogénèses observées par les anthropologues?
En somme, le Front nationaliste, qui semble toujours avoir le vent en poupe, a-t-il les voiles gonflées par la crise au point qu’il pourrait dire merci aux producteurs d’exclusions de classes, qu’ils soient au gouvernement, rue de Solferino, à Bruxelles,
au FMI ou dans les arcanes du CAC 40? L’extrême droite rivalise de démagogie et de «valeurs» nationales adossées
à la xénophobie et à l’exclusion de la différence, comme c’est habituel, mais se pare désormais d’un langage «social»
que ne renierait pas, parfois, la gauche radicale. L’indignation morale ne suffit donc plus. Car Fifille-la-voilà entend même, tenez-vous bien, faire «la peau à la mondialisation»
et à la «finance aveugle». Les éditocrates, complices
et décérébrés (pléonasme), travestissent l’essentiel. Quand l’héritière du F-haine dit «révolution nationale», eux traduisent «révolution sociale». Ce n’est plus de la banalisation, mais
de la collaboration.
dimanche 30 mars 2014
jeudi 27 mars 2014
Vent(s): sait-on encore au fond ce qui se passe?
Nous nous disons parfois que nous n’avions pas tort de croire que nos raisons d’agir ne devaient pas être raisonnables...
Sens. Chemin faisant, à la rencontre de citoyens (presque) pris au hasard dans quelques lieux publics, entre apéros, rires et gravité assumée, nous libérons la parole et les préoccupations récurrentes. Remonte surtout l’expression d’un ras-le-bol politique d’autant plus prévisible que ce n’est pas ronchonner dans sa moustache que d’observer la contagion d’un cynisme de l’acquiescement dans les plis du présentisme et de la déréliction idéologique, tant la facilité qu’on a de se tenir au courant sous le joug des éditocrates incite à s’y couler, dans le courant. Les spectateurs ont trop remplacé les citoyens, les suiveurs ont pris le pas sur les discours dominants et ce qui devrait se faire et être pensé se singent sur «ce qui se fait partout». Quand nous demandons à Régis Debray ce qu’il pense de ce climat et de notre ici-et-maintenant, il interroge: «À trop vouloir saisir au vol tout ce qui se passe, sait-on encore au fond ce qui se passe?» N’y voyons pas qu’une astuce de forme, qu’une rhétorique de penseur à la fois provocateur et philosophe. Voilà bien au contraire l’exhortation du sens, chassant l’accessoire tout au fond de nos esprits pour nous recentrer sur l’essentiel. Et à propos d’essentiel, donc, qu’entend-on dans les bars de la cité lorsque nous nous adressons à des gens plutôt engagés du côté de la gauche en radicalité?
Sens. Chemin faisant, à la rencontre de citoyens (presque) pris au hasard dans quelques lieux publics, entre apéros, rires et gravité assumée, nous libérons la parole et les préoccupations récurrentes. Remonte surtout l’expression d’un ras-le-bol politique d’autant plus prévisible que ce n’est pas ronchonner dans sa moustache que d’observer la contagion d’un cynisme de l’acquiescement dans les plis du présentisme et de la déréliction idéologique, tant la facilité qu’on a de se tenir au courant sous le joug des éditocrates incite à s’y couler, dans le courant. Les spectateurs ont trop remplacé les citoyens, les suiveurs ont pris le pas sur les discours dominants et ce qui devrait se faire et être pensé se singent sur «ce qui se fait partout». Quand nous demandons à Régis Debray ce qu’il pense de ce climat et de notre ici-et-maintenant, il interroge: «À trop vouloir saisir au vol tout ce qui se passe, sait-on encore au fond ce qui se passe?» N’y voyons pas qu’une astuce de forme, qu’une rhétorique de penseur à la fois provocateur et philosophe. Voilà bien au contraire l’exhortation du sens, chassant l’accessoire tout au fond de nos esprits pour nous recentrer sur l’essentiel. Et à propos d’essentiel, donc, qu’entend-on dans les bars de la cité lorsque nous nous adressons à des gens plutôt engagés du côté de la gauche en radicalité?
La "percée" du FN ?
La vraie question serait plutôt la suivante désormais: à force de poser ses pas sur le tapis rouge, Marine Le Pen et ses affidés parviendront-ils, à terme, à briser le plafond de verre politique et sociologique sur lequel ils buttent depuis le milieu des années 1990?
La réalité, oui. Mais juste la réalité alors… Depuis dimanche, toute la médiacratie réunie pour le pire a décidé d’agiter le «chiffon rouge» du Front national, comme si «la percée» réalisée dans de nombreuses villes était le seul tremblement de terre électoral vécu par la France ce 23 mars. La prétendue «percée» est non seulement à relativiser, mais elle n’existe pas, à l’exception notable de quelques endroits. Les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur sont têtus. Au total, le FN n’a pu présenter des listes que dans 596 communes, souvent au prix de tripatouillages que la République réprouve. Le résultat national s’avère très faible : 4,65% (et non 7% comme annoncés), soit 1,2 million de votants. Comment parler de poussée irrépressible? Nous ne nierons pas – surtout ici dans ces colonnes – le danger que constitue le poison lepéniste, bien au contraire. Mais la paresse des éditocrates, la soumission à la communication politique à la merci du poujadisme ambiant et, plus profondément encore, l’effacement concerté de la «question sociale» nous lassent et nous navrent, car ils braquent les projecteurs uniquement sur les conséquences d’une situation de crise, jamais sur ses causes. Cette manipulation à grande échelle ne date pas d’hier.
La réalité, oui. Mais juste la réalité alors… Depuis dimanche, toute la médiacratie réunie pour le pire a décidé d’agiter le «chiffon rouge» du Front national, comme si «la percée» réalisée dans de nombreuses villes était le seul tremblement de terre électoral vécu par la France ce 23 mars. La prétendue «percée» est non seulement à relativiser, mais elle n’existe pas, à l’exception notable de quelques endroits. Les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur sont têtus. Au total, le FN n’a pu présenter des listes que dans 596 communes, souvent au prix de tripatouillages que la République réprouve. Le résultat national s’avère très faible : 4,65% (et non 7% comme annoncés), soit 1,2 million de votants. Comment parler de poussée irrépressible? Nous ne nierons pas – surtout ici dans ces colonnes – le danger que constitue le poison lepéniste, bien au contraire. Mais la paresse des éditocrates, la soumission à la communication politique à la merci du poujadisme ambiant et, plus profondément encore, l’effacement concerté de la «question sociale» nous lassent et nous navrent, car ils braquent les projecteurs uniquement sur les conséquences d’une situation de crise, jamais sur ses causes. Cette manipulation à grande échelle ne date pas d’hier.
lundi 24 mars 2014
KO(s): qui veut salir Muhammad Ali ?
Le combat entre Cassius Clay (futur Ali) et Sonny Liston, en 1964, était-il truqué? Pas si simple...
Liston. À quoi joue le FBI? Ou plus exactement, à quoi jouent ceux qui fouillent dans les archives du FBI pour en exhumer ce qu’ils considèrent comme des vérités non discutables ? Fin février, The Washington Times a publié une longue enquête mettant en doute l’authenticité de la victoire de Cassius Clay –futur Muhammad Ali– contre l’ogre Sonny Liston, resté dans son coin à l’appel de la septième reprise, le 25 février 1964. Ce jour-là, l’histoire de la boxe et du sport venait de basculer, et les États-Unis découvraient, incrédules, un personnage hors norme de vingt-deux ans devenu, à la force de ses poings et par la grâce de ses convictions, champion du monde des poids lourds. Plus rien ne serait jamais comme avant.
Liston. À quoi joue le FBI? Ou plus exactement, à quoi jouent ceux qui fouillent dans les archives du FBI pour en exhumer ce qu’ils considèrent comme des vérités non discutables ? Fin février, The Washington Times a publié une longue enquête mettant en doute l’authenticité de la victoire de Cassius Clay –futur Muhammad Ali– contre l’ogre Sonny Liston, resté dans son coin à l’appel de la septième reprise, le 25 février 1964. Ce jour-là, l’histoire de la boxe et du sport venait de basculer, et les États-Unis découvraient, incrédules, un personnage hors norme de vingt-deux ans devenu, à la force de ses poings et par la grâce de ses convictions, champion du monde des poids lourds. Plus rien ne serait jamais comme avant.
samedi 22 mars 2014
La nausée
Le palais de l’Élysée n’était-il donc que le QG d’une mafia politique dirigée par un cabinet noir?
L’illusion médiatico-politique n’aura donc pas duré. Durant quinze jours, à la manière du célèbre proverbe de Confucius («quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt»), la justice de la République montrait le et les coupables, et pendant ce temps-là, maîtres en illusions, les affidés voulaient nous forcer à regarder, tous, dans la mauvaise direction. Ils souhaitaient que «l’affaire» Sarkozy devienne «l’affaire» Taubira. La patience a parfois des avantages que la justice d’un État de droit réclame. Oui, «l’affaire» Sarkozy est redevenue une affaire d’État. Et pas n’importe laquelle. Après la publication par Mediapart d’extraits des fameuses écoutes judiciaires de l’ex-président, les Français découvrent, ahuris, l’accablante opération de corruption mise en place par la Sarkozye. S’ils sont avérés dans les jours qui viennent –comment imaginer le contraire–, ces enregistrements confirmeraient que l’ancien hôte de l’Élysée et son avocat, Thierry Herzog, étaient bel et bien renseignés par le haut magistrat Gilbert Azibert. Nicolas Sarkozy risque d’être accusé de prévarication. Ci-devant, l’un des scandales les plus énormes de la Ve République.
L’illusion médiatico-politique n’aura donc pas duré. Durant quinze jours, à la manière du célèbre proverbe de Confucius («quand le sage montre la lune, le sot regarde le doigt»), la justice de la République montrait le et les coupables, et pendant ce temps-là, maîtres en illusions, les affidés voulaient nous forcer à regarder, tous, dans la mauvaise direction. Ils souhaitaient que «l’affaire» Sarkozy devienne «l’affaire» Taubira. La patience a parfois des avantages que la justice d’un État de droit réclame. Oui, «l’affaire» Sarkozy est redevenue une affaire d’État. Et pas n’importe laquelle. Après la publication par Mediapart d’extraits des fameuses écoutes judiciaires de l’ex-président, les Français découvrent, ahuris, l’accablante opération de corruption mise en place par la Sarkozye. S’ils sont avérés dans les jours qui viennent –comment imaginer le contraire–, ces enregistrements confirmeraient que l’ancien hôte de l’Élysée et son avocat, Thierry Herzog, étaient bel et bien renseignés par le haut magistrat Gilbert Azibert. Nicolas Sarkozy risque d’être accusé de prévarication. Ci-devant, l’un des scandales les plus énormes de la Ve République.
mardi 11 mars 2014
République malade
En abîmant
«la» politique,
la Sarkozie a abîmé durablement
la République
et l’espoir citoyen, jadis mêlés.
Les grandes heures de troubles incitent parfois à de grands moments de réflexion sur notre époque. À chaque jour ou presque son affaire d’écoute(s) concernant l’ex-chef de l’État, et nous nous disons que, décidément, la France n’en a pas fini d’essayer de tourner la page de la Sarkozie dont certains rêveraient un bis repetita. Qu’on le veuille ou non, les malins, les coquins et les cyniques n’ont pas quitté la scène, ils aspirent toujours, comme au temps béni du pouvoir suprême, à l’impunité absolue et à l’affranchissement des règles de droit. Mis sur écoute par la justice depuis des mois, Nicolas Sarkozy serait maintenant suspecté de trafic d’influence. Bettencourt, Karachi, Tapie, Kadhafi, sondages de l’Élysée, etc.: voilà une affaire de plus, symbole d’un homme en bande organisée, rattrapé par ses propres modes de fonctionnement. Comme si nous étions en permanence ramenés en arrière.
Les grandes heures de troubles incitent parfois à de grands moments de réflexion sur notre époque. À chaque jour ou presque son affaire d’écoute(s) concernant l’ex-chef de l’État, et nous nous disons que, décidément, la France n’en a pas fini d’essayer de tourner la page de la Sarkozie dont certains rêveraient un bis repetita. Qu’on le veuille ou non, les malins, les coquins et les cyniques n’ont pas quitté la scène, ils aspirent toujours, comme au temps béni du pouvoir suprême, à l’impunité absolue et à l’affranchissement des règles de droit. Mis sur écoute par la justice depuis des mois, Nicolas Sarkozy serait maintenant suspecté de trafic d’influence. Bettencourt, Karachi, Tapie, Kadhafi, sondages de l’Élysée, etc.: voilà une affaire de plus, symbole d’un homme en bande organisée, rattrapé par ses propres modes de fonctionnement. Comme si nous étions en permanence ramenés en arrière.
lundi 10 mars 2014
Ecoute(s): ce que l'affaire Buisson nous apprend
Aujourd’hui, nous pouvons affirmer tranquillement que ces personnages nicoléoniens ont sali les institutions, jusque dans le secret des décisions. Avec eux tout était permis.
Buisson. C’était un temps, au palais, où les conventions ordinairement dues au lieu et aux fonctions n’avaient plus grand sens, à force d’avoir été épuisées par le mélange des genres et la confusion des intimités jetées en pâture. Écarté du monde réel par ses courtisans et ses maîtres des basses œuvres, Nicoléon tutoyait les conseillers comme on tape sur l’épaule d’un bon vieux copain, préparait ses coups dans ses cabinets noirs avec des hommes si peu recommandés qu’eux-mêmes se cachaient, et quand il lui arrivait de parler pour ce qu’il avait à dire, ses propos définissaient l’homme-en-vrai et permettaient de dévoiler le vrai visage embusqué sous des masques chargés de le valoriser.
Depuis Descartes (au moins), nous savons pourquoi nous devons douter de ce dont nous avons eu parfois raison de douter une fois. Oui, Nicoléon se décryptait aussi par ceux qui formaient son entourage et qui confondaient allègrement les ors de la nation avec les allées d’un parc d’attraction pour adolescents attardés. L’un d’eux, et pas le moins intéressant, nous revient ainsi comme un boomerang et nous rappelle, si besoin était, que cette époque glauque et trouble a perverti beaucoup de choses, depuis. Le tristement célèbre Patrick Buisson, conseiller des ombres et de l’occulte, n’était donc pas qu’un histrion à la solde d’une France néo-réac et maurrassienne, il était aussi, ceci explique cela, un barbouze de la pire espèce doublé d’un maniaque de la saloperie patentée. L’ex de Minute recyclé à la tête de la chaîne Histoire (mystère des convulsions idéologiques de notre temps !) enregistrait en douce les réunions et les conciliabules, même en présence du prince-président, auquel il léchait les talons rehaussés, pourtant, du matin au soir. Minable à plus d’un titre, la pratique digne du SAC témoigne de l’esprit du bonhomme, qui ne nous surprend guère.
Patrick Buisson. |
Depuis Descartes (au moins), nous savons pourquoi nous devons douter de ce dont nous avons eu parfois raison de douter une fois. Oui, Nicoléon se décryptait aussi par ceux qui formaient son entourage et qui confondaient allègrement les ors de la nation avec les allées d’un parc d’attraction pour adolescents attardés. L’un d’eux, et pas le moins intéressant, nous revient ainsi comme un boomerang et nous rappelle, si besoin était, que cette époque glauque et trouble a perverti beaucoup de choses, depuis. Le tristement célèbre Patrick Buisson, conseiller des ombres et de l’occulte, n’était donc pas qu’un histrion à la solde d’une France néo-réac et maurrassienne, il était aussi, ceci explique cela, un barbouze de la pire espèce doublé d’un maniaque de la saloperie patentée. L’ex de Minute recyclé à la tête de la chaîne Histoire (mystère des convulsions idéologiques de notre temps !) enregistrait en douce les réunions et les conciliabules, même en présence du prince-président, auquel il léchait les talons rehaussés, pourtant, du matin au soir. Minable à plus d’un titre, la pratique digne du SAC témoigne de l’esprit du bonhomme, qui ne nous surprend guère.
mercredi 5 mars 2014
Ce que femme vit...
Ce qui dévaste tout depuis quelques années porte un nom, l’austérité. Un poison qui mine tout le corps social et dont les femmes sont les principales victimes. Chômage, précarité à l’embauche, multiplication des formes «atypiques» d’emploi, pauvreté, inégalités salariales, etc.
Phares et balises semblent parfois manquer si cruellement au citoyen moderne parcourant la société en solitaire qu’il finit par ne plus voir ce qu’il a sous les yeux, ou alors sans références ni repères, comme une faute irrémissible. Le citoyen en question devrait néanmoins se poser une question simple: comment doit-on nommer un moment de l’histoire d’un pays où le sort des femmes, après avoir lentement mais réellement progressé durant des décennies, subit une forte stagnation pour ne pas dire plus? La réponse s’impose: nous vivons un moment de régression, d’involution même, et devoir écrire ces mots donne autant le vertige qu’un goût de révolte.
Une statistique, qui n’est toutefois que la partie visible de l’iceberg, continue de nous hanter. Au travail, les femmes sont toujours victimes d’un «plafond de verre», pour reprendre la novlangue habituelle, et gagnent en moyenne 25% de moins que les hommes. «De quoi souffres-tu?» demandait René Char, avant d’assigner le monde: «De l’irréel intact dans le réel dévasté.»
Phares et balises semblent parfois manquer si cruellement au citoyen moderne parcourant la société en solitaire qu’il finit par ne plus voir ce qu’il a sous les yeux, ou alors sans références ni repères, comme une faute irrémissible. Le citoyen en question devrait néanmoins se poser une question simple: comment doit-on nommer un moment de l’histoire d’un pays où le sort des femmes, après avoir lentement mais réellement progressé durant des décennies, subit une forte stagnation pour ne pas dire plus? La réponse s’impose: nous vivons un moment de régression, d’involution même, et devoir écrire ces mots donne autant le vertige qu’un goût de révolte.
Une statistique, qui n’est toutefois que la partie visible de l’iceberg, continue de nous hanter. Au travail, les femmes sont toujours victimes d’un «plafond de verre», pour reprendre la novlangue habituelle, et gagnent en moyenne 25% de moins que les hommes. «De quoi souffres-tu?» demandait René Char, avant d’assigner le monde: «De l’irréel intact dans le réel dévasté.»
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