lundi 21 janvier 2013

Les mots d'Armstrong, entre pardon, trahison et déraison

Quelques extraits des propos de l'ex-septuple vainqueur du Tour chez Oprah Winfrey.

L’AVEU. «OUI.» Sa réponse à l’animatrice américaine qui lui demandait s’il avait pris des substances interdites durant ses sept victoires dans le Tour de France (1999-2005). «À mon avis, NON.» Sa réponse lorsqu’il est lui est demandé s’il est humainement possible de remporter sept Tours de France consécutifs sans se doper. «Se doper faisait partie du boulot.» «Mon cocktail c’était l’EPO, les transfusions et la testostérone.»

LA FAUTE. «Je ne veux pas accuser quelqu’un d’autre. Les décisions, c’est moi qui les ai prises. Elles sont de ma faute. (…) C’est l’histoire d’un gars qui se sentait invincible, qui entendait qu’il l’était et qui le croyait profondément. Je n’aime pas ce gars.»

LA TRAHISON. «Les gens ont le droit de se sentir trahis. Et c’est de ma faute. (…) Mais, moi je vais passer le reste de ma vie à essayer de regagner leur confiance et à m’excuser auprès» d’eux.

LA TRICHE. «La définition de “tricher”, c’est gagner un avantage sur un rival ou un ennemi, vous savez. (…) Je ne l’ai pas vu comme cela. J’ai vu cela comme une façon de lutter à armes égales.»

L’ARGENT. «J’ai perdu beaucoup de futurs contrats. Et le jour ou le jour et demi où tous mes sponsors m’ont quitté, je n’aime pas penser à ça, mais ça a été une journée à 75 millions de dollars.»

LA CONTRITION. «Durant ma vie j’ai suivi des thérapies de manière sporadique. Mais je suis le type de personne qui a besoin de suivre une thérapie de manière permanente. J’ai eu une vie mouvementée. Ce n’est pas une excuse. Mais ça prendra beaucoup de temps (…) Je suis profondément désolé pour ce que j’ai fait. Je peux dire ça des milliers de fois mais ça ne sera sans doute pas suffisant. Est-ce que j’ai des remords? Absolument.»

ET MAINTENANT… «S’il y avait une commission de vérité et de réconciliation (…) et si j’étais invité, je serais le premier à venir.» «S’il y avait une possibilité, est-ce que j’aimerais courir le marathon de Chicago quand j’aurai cinquante ans? J’adorerais faire ça. Et je ne peux pas. (…) Je pense que je mérite (de pouvoir reprendre la compétition), peutre pas maintenant. (…) Je mérite d’être puni, mais je ne pense pas mériter la peine de mort.»

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