lundi 16 juillet 2012

Tour : échange d'amabilités entre Wiggins et... Virenque

Le premier accuse le second de disposer d'une popularité illégitime en raison de son passé de dopé. Le second refuse de recevoir des leçons d'un coureur qui n'attaque jamais...
Richard Virenque, au micro d'Eurosport.
Le chronicoeur reprochera toujours à Richard Virenque son absence d'intelligence devant les faits, sa couardise, sa mauvaise foi et, parfois, son absence totale de discernement concernant ses propres actes. Mais il ne lui reprochera jamais son manque de tempérament... la preuve.
L'ancien chouchou du public français des routes de juillet, désormais consultant pour Eurosport, n'a pas apprécié, mais pas du tout, l'une des chroniques de Bradley Wiggins dans le quotidien britannique The Guardian. Le maillot jaune britannique s'étonnait que l'ancien meilleur grimpeur de la Grande Boucle soit toujours considéré comme un véritable héros en France, malgré l'affaire Festina, malgré ses aveux lors du retentissent procès de Lille, malgré sa suspension pour dopage... Il fallait s'en douter, Virenque a répliqué, méchamment, moquant essentiellement le manque de charisme du nouveau patron du peloton.

Tout est donc parti d'une chronique que Bradley Wiggins tient dans le quotidien anglais The Guardian. Le sujet de cette chronique polémique? Le dopage bien sûr. Irrité depuis le départ du Tour à Liège par les insuanitations autour du supposé dopage de sa formation Sky, comparée à l'US Postal de Lance Armstrong, le grand échalas anglais explique pourquoi il ne se dopera jamais, expliquant en particulier qu'il ne peut pas se doper pour une seule et bonne raison: "Si je prenais des produits dopants je risquerais de perdre ma réputation, mes revenus, mon mariage, ma famille, ma maison, mes titres." Pour Wiggins, le dopage serait pour lui un "tabou" culturel. "La culture cycliste n'est pas la même en Grande-Bretagne où le dopage n'est moralement pas acceptable. Je suis né en Belgique mais j'ai grandi dans un environnement britannique. Je n'aime pas ce que les gens disent", explique Wiggins. "L'attitude à l'égard du dopage au Royaume-Uni n'est pas la même qu'en Italie ou en France, où un coureur comme Richard Virenque peut se doper, être pris, être interdit, revenir et être un héros national."

Et voilà, les mots étaient lâchés. Et notre Richard national est monté sur ses ergots. "C'est marrant qu'il se permette de faire ce genre d'allusion à mon sujet alors qu'il félicite dans le même temps Millar pour sa victoire étape." Rappelons que Millar est lui aussi tombé pour dopage... Et Virenque de poursuivre, sur un mode quand même attendu: "Je crois que Wiggins est bien placé pour savoir ce qui se passait dans le cyclisme à l'époque. En fait, il doit être jaloux de ma popularité et il a peut-être raison car il a beaucoup de travail à faire pour se rendre sympathique. D'abord qu'il s'explique en français et aussi qu'il attaque de temps en temps comme je le faisais."

Virenque a toujours du tempérament, personne n'en doutait. Mais le tempérament fait-il tout?

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah, ce Virenque, quand même, comment peut-il donner des leçons à qui que ce soit ? Ce type est bête et pas du tout intéressant...

Anonyme a dit…

"Je crois que Wiggins est bien placé pour savoir ce qui se passait dans le cyclisme à l'époque"

Cette phrase veut tout dire wigins dopé

Marc a dit…

Franchement, la plus part des stars sont vraiment incroyables. Ils se battent pour un rien et s'insultent en public, c'est un manque d'éducation!

Vanessa a dit…

Je pense que les critiques sont toujours mal reçues. Au début, ça fait toujours comme un coup de poignard en plein cœur. Mais avec du recul, je pense que les deux vont réfléchir à ce qu'ils se sont dit et amélioreront leurs comportements en conséquence.