mardi 10 juillet 2012

Tour : les explications d'Yvon Sanquer devant la presse

Lors d'une conférence de presse, le manager de Cofidis a laissé planer peu de doutes sur la véracité des faits de dopage reprochés à Rémy Di Grégorio, après son interpellation dans le cadre d'une enquête remontant à plus d'un an, quand il était encore chez Astana, l'équipe kazakhe. 
Yvon Sanquer, lors de sa conférence de presse.
Les faits reprochés à Rémy Di Gregorio, en garde à vue pour présomption de dopage dans le cadre d'une affaire impliquant son ancienne équipe, Astana, seraient «les actes d'un coureur (qui) s'est égaré mais ça ne remet pas en cause l'équipe en soi», a déclaré Yvon Sanquer, le manager de l'équipe Cofidis. Celui-ci a affirmé que le grimpeur «a été interpellé à l'hôtel de manière tout a fait confidentielle. Le staff ne l'a pas appris tout de suite et on a informé les coureurs lors de leur retour d'un décrassage. Cette info a été reçue de façon douloureuse, avec des larmes.»

Il a poursuivi: «A mon avis, Rémy n'a pas mesuré l'ampleur et la gravité de ce qu'il faisait. A un moment, il y a une fragilité avec un passage à l'acte qui fait basculer. (...) S'ils (les gendarmes de l'Office central contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique, NDLR) ont agi, c'est que c'est important. Une perquisition a été effectuée... il est possible que des produits aient pu être saisis. Je ne sais pas quels produits cela peut être. (...) Il y a des coureurs qui ne comprendront jamais les messages qu'on leur passe. C'est du gâchis pour le coureur. C'est une trahison pour l'équipe et le partenaire qui vient de se réengager il y a un mois. Nous sommes tous consternés. Ce sont des choses qui assillent l'ensemble de l'équipe, qu'il faut analyser à froid.»
L'équipe Cofidis poursuivra sa route, mercredi matin. Sans Rémy Di Gregorio, suspendu.

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