mardi 16 novembre 2010

Sarkozy à la tête du G20 : une vraie mise en abîme...

«Dans les grandes crises, le cœur se brise ou se bronze.» On ne sait si les chefs d’État ou de gouvernement les plus puissants de la planète (globalisée) ont lu Balzac, mais leur propension à conduire (globalement) les affaires économiques du monde avec un tel degré d’arrogance et de mimétisme nous pousse à croire qu’ils ont au moins appris par cœur les sermons de Milton Friedman, qui, il y a longtemps, affirmait que seules les crises majeures avaient la capacité enviable – pardi – d’éprouver la résistance des peuples et que c’était le meilleur moment de pousser les feux de l’ultralibéralisme… D’ailleurs, jamais dans notre histoire contemporaine la scène internationale n’a autant ressemblé à un théâtre d’ombres ; ses formes ressemblent à une mise en abîme crépusculaire. À l’image du sommet du G20, dont il ne faut retenir qu’une chose : ils se moquent du monde !
C’est dans ce contexte surréaliste que Nicolas Sarkozy a pris la présidence de ce G20 qui le fait tant fantasmer. Et pour cause. Se jouent là 80% du commerce mondial et plus de 90% du PIB de la planète… Comme à son habitude, le monarque élu français annonce qu’il va «casser la baraque» : réforme du système monétaire, gouvernance mondiale, lutte contre la spéculation sur les matières premières… Le caïd de l’Élysée a même prévenu que la France poursuivrait «la moralisation 
du capitalisme, la stricte surveillance de la rémunération des traders, la stricte surveillance des paradis fiscaux». Vous avez bien lu ! À ce point de schizophrénie, nous n’avons plus seulement affaire à un double langage, qu’ont pu pratiquer à merveille quelques-uns de ses prédécesseurs, mais carrément à un dédoublement de personnalité totalement assumé ! Outre sa vulgarité coutumière, Nicolas Sarkozy possède tous les registres 
du vocabulaire de la mauvaise foi et du mensonge.

Il condamne les excès de la finance ? Ceux du capitalisme ? De la spéculation ? Des paradis fiscaux ? Il va vanter le «courage de l’action» et se transformer en grand humaniste ? La bonne blague. Que valent ces mots face à la réalité ? Après plusieurs mois d’une séquence sociale française sans précédent, avec ses cortèges par millions, son esprit de résistance revisité et de conquête sociale retrouvé, Nicolas Sarkozy n’a certes rien concédé mais il a surtout donné à voir la vraie nature de son idéologie. Rester l’ami des financiers. Et travailler «main dans la main avec le FMI», comme il l’a déclaré hier. Sa loi sur les retraites symbolise à elle seule l’éradication de ce qu’il reste du «modèle social à la française» –autrement dit plus grand-chose. La privatisation de la France avance. Sarkozy n’incarne pas la «rupture» mais la fuite en avant…

Au moins est-il parfaitement taillé pour le rôle dévolu au G20 : tromper les peuples ! Et puisqu’il n’est pas à une mystification près, son objectif affiché d’éviter une «guerre des monnaies» ressemble d’ores et déjà à de l’affichage verbal. La Chine mise sur la faiblesse du yuan. Les États-Unis font tourner la planche à billets, 600 milliards de dollars. Et la BCE poursuit son «occupation économique» à l’intérieur de la zone euro. Qui trinquent ? Les économies des pays émergents… Depuis l’éclatement au grand jour de la crise financière mondiale, le spectacle destructeur de ces saigneurs 
de l’humanité nous conforte dans l’idée que les peuples, localement et mondialement, doivent amplifier leur résistance pour imposer des réformes alternatives radicales. C’est une urgence absolue.
[Editorial publié dans l'Humanité du 13 novembre 2010.]

(A plus tard...)

12 commentaires:

Anonyme a dit…

Le G20 n'est qu'une invention de capitalistes pour servir le capitalisme mondial. Rien d'autre...

Anonyme a dit…

IL SERAIT VAIN DE VOULOIR GOUVERNER UN EMPIRE SUR LEQUEL LE SOLEIL NE SE COUCHE JAMAIS !
Voilà qu’avec le sommet du G20 va être célébrée la grand-messe de la mondialisation à l’occasion de laquelle devraient être consacrées les lois d’une bonne gouvernance mondiale !
La mondialisation est devenue un champ de bataille sur lequel s’affrontent tenants et opposants, affligés tous qu’ils sont dans ce domaine – comme dans beaucoup d’autres- du syndrome du thermostat.
Ils manipulent en effet cet instrument complexe de la mondialisation de la même façon que beaucoup d’entre-nous manipulent le thermostat en n’en reconnaissant que les positions extrêmes.
Les inconditionnels de la mondialisation clament: «Tout et tout de suite ! », « Rien et jamais!» s’insurgent les opposants.
Les premiers n’ont jamais clairement défini ce qu’ils entendent par cette mondialisation à laquelle s’opposent les seconds.
Il faut bien reconnaître que les premiers entendent que la mondialisation ne soit qu’un processus d’ouverture des économies nationales sur un marché planétaire. L’Homme étant sans importance, le processus doit être instantané quelles qu’en soit les conséquences sociales.
Les seconds s’opposent à la mondialisation dans la mesure où elle n’est pas, avant toute autre chose, cet objectif vers lequel devrait tendre l’humanité d’assurer l’épanouissement de l’Homme par la communication et l’échange entre individus dans le respect des différentes cultures.
L’ineffable concept de développement dit durable est l’outil, parfait utilisé par les premiers pour parvenir à leurs fins, ses composantes sont dans l’ordre des priorités : l’Économie, l’Environnement et le Social
Ne serait-il pas plus raisonnable, ce développement étant qualifié d’autoporteur, que sa seule composante soit le Social, de façon à atteindre le parfait épanouissement de l’Homme, l’Économie n’étant que l’outil pour y parvenir, mis en œuvre dans le respect de l’Environnement ?
Mais ne serait-ce pas la soif de pouvoir de maints de nos gouvernants qui, au travers de cette mondialisation effrénée, leur fait rechercher les secrets d’une gouvernance mondiale qui ne saurait porter que sur l’Économie ?
N’oublient-ils pas le malheureux dans leur conception uniquement matérialiste de la gouvernance, qu’il sera éternellement vain de vouloir gouverner un empire sur lequel le soleil ne se couche jamais ?
Joseph Staline se prélasse à Sotchi au lever du soleil. Il est un peu surpris, mais pas trop quand même, que l’astre du jour s’adresse humblement à lui.
«Oh grand Staline sais-tu à quel point je t’admire? Tu es un homme merveilleux, un grand chef, un petit père adorable pour le peuple qui t’aime tant. Permets que ma modeste lumière éclaire ton merveilleux empire je te promets de ne pas te porter ombrage.»
«Mais oui camarade soleil, toutefois ne t’attarde pas trop dans certains recoins où il n’y a rien d’intéressant pour toi, d’ailleurs je te ferai surveiller.»
Le soir est venu Staline avide de compliments et de flatteries revient se prélasser sur la plage.
Le soleil ne dit rien, il l’interpelle donc: «Dis donc camarade soleil t’aurait-on coupé la langue que tu ne dis plus rien, ou as-tu oublié de me faire louanges et compliments que je mérite tant?» «Que non! mais maintenant mon petit bonhomme je suis passé à l’Ouest!»
Bergerac le 5 novembre 2010
Jean-Pierre Canot

Anonyme a dit…

Dominique Strauss-Kahn tente de soigner son profil de gauche et s'efforce de faire retomber la pression pesant sur ses épaules à l'amorce de la présidence française du G20, qui l'oblige à travailler avec Nicolas Sarkozy, son adversaire potentiel pour 2012. Même si son mandat à la tête du FMI le contraint en théorie à un strict devoir de réserve, il a semé lundi quantité de petites pierres blanches vers une éventuelle candidature et s'est attaché à prendre ses distances avec l'actuel chef de l'Etat.
Sur France Inter, lundi matin, il a assuré qu'il travaillerait "correctement" avec Nicolas Sarkozy, qu'il doit rencontrer ce mercredi à l'Elysée, tout en rappelant qu'il ne lui devait pas sa nomination au FMI - "il faut rendre à César uniquement ce qui lui appartient, pas plus", a-t-il fait valoir.
Le président français, qui s'est fixé pour objectif de faire advenir une nouvelle gouvernance mondiale, a "mis la barre assez haut", a remarqué Dominique Strauss-Kahn (la bonne blague) et "l'avenir dira" s'il a péché par trop d'optimisme. Pour "DSK", le G20 s'annonce comme un exercice périlleux, voire un piège, estiment plusieurs dirigeants du PS.
"Pendant un an, Nicolas Sarkozy est plus libre que lui. Il pourra dire: 'regardez, avec Dominique, on est d'accord sur tout'", redoute un membre de l'aile sociale-démocrate du parti.
D'où une offensive médiatique en deux temps pour gommer toute aspérité libérale, généralement associée à l'institution qu'il dirige depuis 2007.

Anonyme a dit…

Mélenchon a raison : le FMI est "l'affameur de la moitié du monde". Il n'y a rien d'autre à dire en vérité !!!

Anonyme a dit…

Bonjour, Première lecture de l'interview de DSK sur France Inter lundi matin. Il faut relire et prendre du recul, mais le premier sentiment qui domine à la fin de la lecture : On est séduit et on vote DSK ! Que dire comme argumentaire : on ne maîtrise pas les données, les tenants et les aboutissants des chaque dossier. Il faut rester pragmatique, rester sur une ligne politique et idéologique : FMI affameur du monde et de l'Afrique : Si on écoute DSK : Mais non, Merci le FMI; Le FMI défend et soutient les Banquiers : Mais non les banques sont le mal nécessaire pour vivre, exister, construire sa maison, son avenir : Merci les Banques ! etc... Le FMI vire à gauche (Alors avant il était de droite ?) et DSK son Président était-il de droite ? pardon, socialiste de droite ?
Foutaise tout cela je pense qu'une réflexion plus en avant peut nous amener à penser que certains ont envie de voir DSK candidat, que le FMI : On s'en moque en France, de plus DSK confirme avoir la discrétion à l'égard de son pays, mais il parle et en parle beaucoup, beaucoup trop pour être "honnête" !
Quels intérêts poussent DSK à organiser des interviews dans les médias : son propre lobbi ? le PS, la droite pour aider SARKOZY à se faire ré-élire ?
Enfin cela devient tellement évident que DSK n'a pas l'image d'un homme de gauche qu'il se croit obligé de le dire, de l'écrire en précisant même qu'il est militant socialiste : Et oui : il va y avoir des primaires, et New York est assez loin de Paris,... et des Français !
Alors le FMI ? Un moyen, un outil de propagande dont un carriériste comme lui sait se servir ! SARKOZY avait avalisé sa candidature à se poste pour l'éloigner de... Paris de la France : Raté; DSK est meilleur que lui !, La France et les Français : peu lui importe, son égo, sa carrière : c'est le plus important : Alors les PS, le FMI : instrument au service d'un homme qui n"amera rien à la France et surtout aux Français, à ceux qui soffre, qui ont des difficultés pour vivre...

Anonyme a dit…

Allez, je retranscris un commentaire que j'ai déjà laissé sur Mediapart: un "nouveau" gouvernement Farkosy-Sillon pour creuser les inégalités? Bof... Exit Rama Yade, verbeuse narcissique, "lou ravi" d'en avoir été et qui remercie encore, MAM-Ollier en couple au gouvernement, (ils n'ont honte de rien), Wauquiez premier de la classe aux discours lisses adaptés à la pensée unique européenne, Lefebvre "l'aboyeur" pour accueillir les touristes, les tests ADN de Mariani, l'égotique Juppé ravi lui aussi qui en oublie ses promesses (se consacrer à sa ville), Montchamp villepiniste de choc sous la tutelle de Bachelot, le pied de nez de NKM à Borloo...voilà quelques traits en vrac...
et n'oublions pas tous les autres, artisans de la régression sociale qui ont fait allégeance, confortés par le timonier qui vacille et qui se protège en scandant "qu'ils restent tous !" pour conjurer le slogan inverse qui grandit... Ils savent ce que pensent "les Français" comme ils disent (comprenons : ceux qui votent pour eux).
Quant au nouveau FMI de DSK (comme il y eut "un nouvel OMO" selon Coluche) rien de nouveau, c'est comme le remaniement, ça relève d'un léger toilettage qui n'altère en rien leurs fondamentaux. On n'est pas avec eux...

Anonyme a dit…

J'ai dans l'idée que le militantisme peut être chaleureux et que la politique est impitoyable. Alors vive la rue ! Et vive les mots !!!

Anonyme a dit…

Incroyable DSK, défenseur et acteur d'un gouvernement mondial de gauche! Ce pauvre petit illuminé et plein d'ambition pour la gauche n'a aucune marge de manœuvre. C'est vrai qu'on le paye (496 280 $ net par an soit 372 394 k€ par an soit 30 k€ par mois, sans parler de sa retraite de 60k€ par an qu'il aura 3 ans après avoir quitté son siège) uniquement à poser sur les magazines pour des choses qu'il ne fait "qu'assumer" (contre son grè?) sans bien sur les écrire ni les cautionner.
DSK réinvente la logique :
Un pays a le choix : soit il coupe les dépenses (publiques), soit il soutient la demande.
Mais dans tous les cas, il devra couper les dépenses puisque s'il soutient les dépenses il finira par être trop endetté et devra couper ses dépenses pour rembourser. Ou est le choix ?
DSK réinvente la logique une deuxième fois :
Les gouvernements en crise proposent, le FMI choisit la "meilleure" solution. Le FMI accepte la proposition grecque (dont le gouvernement est seul responsable bien sur) pour sortir de la crise, mais ce n'est pas la "bonne" solution.
DSK sauveur de l'Afrique ! Prêt à taux 0 en Afrique, peut être. Mais en échange de quoi ?
De l'implantation de Nestlé et consort pour leur vendre de l'eau en bouteille au lieu de leur construire des puits ?
De laisser des Areva, Total, Elf et autres voleurs piller et affamer en pleine liberté tout en entretenant les juntes au pouvoir ? De forcer les états à construire des autoroutes plutôt que de financer des programmes d'aides publiques pour l'éducation et la santé ?
Fait il semblant ?
Si oui c'est par pure cynisme.
Si non c'est par pure bêtise.
DSK est il bête ? Non, c'est peut probable.
Est-il cynique ? Sans aucun doute.

Anonyme a dit…

Ne pas dire n'importe quoi: On peut bien gagner sa vie et être de gauche, même de gauche-gauche. Ce n'est pas plus dur, ni stupide, ni héroique, ni honteux. C'est juste une question d'idéologie. Sinon, on se doute bien que le discours de DSK est loin de ses actes au quotidien. D'ailleurs, il se dit plus "de gauche" que "socialiste"; peut-être un futur adhérent du front de gauche....
Ce que je retiens tout de même, c'est cette nécessité de changement mondial. On ne fera pas la révolution qu'en se limitant à nos frontières. La révolution, citoyenne bien sûr, se doit d'être européenne, voire mondiale. Bouleverser la France peut être un bon commencement, mais également une fin rapide si les autres peuples ne suivent pas le mouvement. Que ferons nous si nous restons isolés et à vouloir lutter seuls contre les "marchés" ? Il nous faudrait alors une économie de type chinoise pour capter le travail et les dollars qui vont avec et dicter notre Loi aux "marchés".

Anonyme a dit…

Non, ils (Les chefs d'Etats du G20) ne se moquent pas du monde, ils sont convaincus de leurs toutes puissances et les peuples les confortent dans ce pouvoir au sacrifice de leurs propres pouvoirs, par leurs abstentions lors des élections déterminantes.
Le 07 Juin 2009, aux élections Législatives de l'Union Européenne, l'abstention des électeurs a atteint le taux fatidique de 60 % en France, 57 % à l'échelle de l'Union Européenne, confortant et donnant toutes libertés à une droite européenne ultralibérale et très dangereuse.
Très dangereuses, parce que c'est là une droite ignorante et décomplexée de son niveau de suffisance. C'est là, une droite européenne anti-européenne et dont la seule motivation est la cupidité. C'est une droite européenne, qui en France n'hésite pas à "faire table rase du passé" propos tenus le 11 novembre 10, par le Président de la République Française lors de la commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918.
Non, la politique des droites ultralibérales n'ont rien de surréalistes. L'éffondrement boursier de septembre 2009 a bien eu lieu, et d'autres chuttes monétaires plus ou mois sévères sont déjà programmables.
Non, la politique n'est pas un théâtre de marionnettes pour marionettistes au service d'une représentation de spectacles de désolations pour spectateurs désabusés.
Non, la Gauche et la Droite, ce ne sont pas les mêmes idéaux.
Aujourd'hui, en France, il y a eu le ministère de l'immigration avec son quotta d'expulsion et son "test ADN", il y a eu l'été 2010 entre frasques au Fouquet's et visite nocture "de politesse" suivi de répression à la Courneuve, il y a eu la chasse à l'ROMS des bêtes en cours, et la répression dans les banlieues avec remise en question du droit à sa nationalité Française, il y a l'insulte faite au Peuple en réponse à ses revendications portées par les forces politiques de l'opposition, dans l'entretien d'un rapport de force exacerbé jusqu'à l'écoeurement et étouffé dans la répression du mépris. Et il y aura bien plus dure encore avec la nomination de ce nouveau gouvernement plus à droite qu'à droite.
Non, il n'y a pas de fatalité, le pouvoir il est dans la volonté des citoyens. Les citoyens de la République Française ont le droit et le pouvoir de revendiquer des choix politiques plus responsables, plus réalistes et plus justes par le vote. Il ont le droit et le pouvoir de s'informer, de débattre, de s'engager, de militer et surtout d'aller voter.
Ayons l'audace de nous donner les moyens d'oser un choix politique plus responsable dans l'union.
17 mois ? C'est déjà demain...

Oui, le Président de la République et son nouveau-pire gouvernement, ainsi que leurs amis proches, méritent bien une très longue retraite anticipée !!!

Anonyme a dit…

Non, ils (Les chefs d'Etats du G20) ne se moquent pas du monde, ils sont convaincus de leurs toutes puissances et les peuples les confortent dans ce pouvoir au sacrifice de leurs propres pouvoirs, par leurs abstentions lors des élections déterminantes.
Le 07 Juin 2009, aux élections Législatives de l'Union Européenne, l'abstention des électeurs a atteint le taux "fatidique" de 60 % en France, 57 % à l'échelle de l'Union Européenne, confortant et donnant toutes libertés à une droite européenne ultralibérale et très dangereuse.
Très dangereuse, parce que c'est là une droite ignorante et décomplexée, gonflée d'orgueil et pétrie de sa suffisance. C'est là, une droite européenne anti-européenne et dont la seule motivation est la cupidité. C'est une droite européenne, qui en France n'hésite pas à "faire table rase du passé" propos tenus le 11 novembre 10, par le Président de la République Française lors de la commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918.
Non, les politiques des droites ultralibérales n'ont rien de surréalistes. L'éffondrement boursier de septembre 2009 a bien eu lieu, et d'autres chutes monétaires plus ou mois sévères sont déjà programmables. La récession est déjà là ! Seulement, comment relancer l'activité dans la justice sociale sans réformer la fiscalité à l'échelle internationale ? Et comment réformer la fiscalité à l'échelle internationale ? Avec quels outils, avec quelle force ? Sans passer d'abord par une harmonisation fiscale à l'échelle de l'Union Européenne ?
Non, la politique n'est pas un théâtre de marionnettes pour marionnettistes au service d'une représentation de spectacles de désolations pour spectateurs désabusés.
Non, la Gauche et la Droite, ce ne sont pas les mêmes idéaux.
Aujourd'hui, en France, il y a eu le ministère de l'immigration avec son quota d'expulsions et son "test ADN". Il y a eu l'été 2010, entre frasques au Fouquet's et visite nocture "de politesse" suivi de répression à la Courneuve. Il y a eu la chasse à l'ROMS des "bêtes en cours", et la répression dans les banlieues avec remise en question du droit à sa nationalité Française. Il y a l'insulte faite au Peuple en réponse à ses revendications ligitimes portées par les forces politiques de l'opposition, dans l'entretien d'un rapport de force exacerbé jusqu'à l'écoeurement et étouffé dans la répression du mépris. Et il y aura bien plus dure encore avec la nomination de ce nouveau gouvernement plus à droite qu'à droite.
Non, il n'y a pas de fatalité, le pouvoir il est dans la volonté des citoyens. Les citoyens de la République Française ont le droit et le pouvoir de revendiquer des choix politiques plus responsables, plus réalistes et plus justes par le vote. Il ont le droit et le pouvoir de s'informer, de débattre, de s'engager, de militer et surtout d'aller voter.
Aujourd'hui, en France il y a l'Europe. Ayons l'audace de nous donner les moyens d'oser un choix politique plus responsable dans l'union de la Gauche Européenne.
17 mois ? C'est déjà demain ...
Oui, le Président de la République Française et son nouveau-pire gouvernement, ainsi que leurs amis proches (de Marine à Jean-Louis en passant par Dominique De), méritent bien une très très très très longue retraite anticipée !!!
Fifi CHIKH

Anonyme a dit…

À propos de la présidence française du G 20
J’aimerais comprendre quelle est l’importance de présider le G 20.
À ce propos, quel est le pays qui préside actuellement le G 20 ?
Parmi mes proches personne ne le sait, sinon que je pense que ce doit être la Corée-du-Sud puisque les agapes se passent à Séoul
.L’ordre du jour des G 20 est établi par les « sherpas » du G 8.
Une fois de plus les médias et journalistes français se font les porte-voix de la propagande sarkozyste.
Il est à remarquer que le Poseur de la République ne se déplace que pour la photo… Cumulant celle de l’Arc de Triomphe avec celle de Séoul, ce qui semble lui donner un don d’ubiquité dans les médias français.
Cependant, au plan international, n’apparaître ni à l’ouverture ni à la clôture de la cession de Séoul c’est montrer une fois de plus au monde qu’il est plus important que les 19 autres chefs d’État et premiers ministres réunis à Séoul pour écouter la parole de notre homme providentiel.
On aura également compris qu’il ne peut s’attarder à Séoul car il doit vite être de retour à Paris pour remplacer Fillon par Fillon.
C’est ce qui explique que Sarkozy soit considéré à l’étranger par ses pairs, adeptes du néolibéralisme, comme le pitre qui « veut moraliser le capitalisme ».
De tous les comiques français, Sarkozy est le seul à avoir une audience mondiale qu’il doit tout de même partager avec le comique italien Berlusconi.
Claude Weisz
Bobigny