lundi 27 juillet 2009

L'hymne n'a pas la joie...

Un gros gag. Avec des conséquences diplomatiques… Comme vous le savez sans doute, la victoire de l'Espagnol Alberto Contador a été saluée, hier sur les Champs-Elysées, par l'hymne... danois. Une invraisemblable bourde qui a été accueillie avec sympathie… au Danemark. Pas du tout en Espagne… mais pas du tout.

Donc, au cours de la cérémonie de remise des prix dimanche, devant des dizaines de milliers de spectateurs et des centaines de millions de téléspectateurs, Contador a pu voir le drapeau espagnol s'élever sur les Champs, mais l'hymne qui l'accompagnait n’était autre que « Der er et yndigt land ». Traduction : « Il est un doux pays. » Comme en atteste les images, le coureur a lui-même remarqué cette anomalie et l'a signalé à Bernard Hinault, ancien vainqueur du Tour, qui se trouvait à côté de lui... Evidemment, tous les commentateurs de la télévision espagnole ont immédiatement dénoncé une « grave erreur » de l'organisation, de la France, de la présidence, que sais-je encore !

« La marche royale », l'hymne espagnol, a finalement été jouée un peu plus tard. Même Contador en a rigolé. Pas l'ambassadeur espagnol, qui aurait fait part de sa "plus vive émotion" aux autorités françaises.

Mais le plus drôle est ailleurs. Car à ce jour, l'hymne danois n'a retenti qu'une seule fois auparavant à l’arrivée d’un Tour de France. C’était, de triste mémoire, pour célébrer la victoire en 1996 de Bjarne Riis. Or ce dernier, n’est autre que l'actuel manageur de l'équipe Saxo Bank, qui, durant trois semaines, fut, avec les frères Schleck, la grande rivale des Astana de Contador…

Moralité : même quand il n'y est pour rien, Bjarne Riis est toujours, en coulisses, un entremetteur hors normes…

A plus tard…

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