jeudi 19 mai 2011

La métaphore DSK...

Petit message d’un ami écrivain. Je ne résiste pas à l’envie de vous le communiquer quasi tel quel :
«Ce matin, je pensais que sur le plan métaphorique l'affaire DSK était exemplaire... Que fait le FMI sinon s'en prendre aux peuples les plus pauvres pour les livrer aux prédateurs les plus riches? Sur le plan économique, la pierre angulaire de la pensée de DSK et de ses semblables n'est-elle pas de réduire, réduire encore, réduire toujours les salaires... Or, qui fait tomber DSK? Une salariée originaire d'un pays d'Afrique! Et le drame se joue dans une suite d'un hôtel de luxe, métaphore parfaite du monde où nous vivons. C'est la revanche de ceux qui brossent les tapis rouges sur ceux qui les foulent.»
Rien à ajouter.

(A plus tard…)

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour ce petit commentaire. Tout est dit en si peu de mots ! Et bien dit !

Anonyme a dit…

DSK : tout ce grand barnum médiatico-politico-judicaire est ridicule et n'est certainement plus à échelle humaine mais à celle de l'ultra-libéralisme! c'est une affaire de business alimentant les fonds de commerce des différents boutiquiers de ce cirque infernal autour du gladiateur DSK. Qui parle de cette jeune femme de chambre? Finalement une nouvelle devise vient de naître au pays de l'oncle Sam "YES WE KAHN!" PAT

Anonyme a dit…

DSK : traitement médiatique de cette triste affaire indécent jusqu'à la nausée....on nous parle de présomption d'innocence et en même temps on nous jette en pature un homme non rasé, débraillé, épuisé, menotté....le grand n'importe quoi! où est la frontière entre journalisme et voyeurisme?(je ne parle pas de l'Huma PRESSE INTELLIGENTE qui pendant cette triste affaire nous rappelle tous les jours la lutte de nos frères arabes pour la démoratie et la liberté etc...etc....et tant d'autres sujets nationaux et internationaux dont FUKUSHIMA Où des ouvriers se sacrifient depuis longtemps maintenant et aujourd'hui encore pour sauver la poulation?!)2 poids 2 mesures : un BEN LADEN très vite disparu (quelles vraies preuves médiatiques en dehors d'un abominable trucage de son visage?) et un DSK omni-présent, je ne parle même pas de cette pauvre femme de ménage dont on entend plus parler! ahurissant rime ici avec infantilisant et abrutissant, je refuse cette peopolisation des médias qui rend le débat médiocre et tronqué et qui dégrade l'Homme! PAT

Anonyme a dit…

L'ami écrivain en question a peut-être lu cette traduction posté le mardi midi... où l'auteur traduit évoque en des termes tout à fait similaires et de manière plus développée ce metaphore :

http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article117149

Il se trouve que par ailleurs, la femme de
chambre exerce dans une ville où le taux de syndicalisation dans l'hôtellerie est le plus fort au monde. Ceci n'est probablement pas étranger au fait qu'elle ait pu s'exprimer et être entendue.

Vous pouvez lire une traduction de la déclaration du syndicat New Yorkais de l'hôtellerie publié hier (le 20) sur leur site :

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article117279

Ces deux traductions sont faites avec l'objectif de ramener le débat à propos de ce fait singulier sur ce qu'il dévoile, de manière exemplaire, de l'antagonisme entre le travail et le capital.

Vivrejour

Anonyme a dit…

Oh oui, c'est bien vu ! Quoi qu'on en pense et quoi qu'il arrive désormais, ça restera comme la revanche des petits. Je ne souhaite qu'une seule chose, c'est qu'il n'y ait surtout pas d'accord financier pour empêcher un procès, bref, que l'argent ne puisse pas acheter le silence de cette femme.