L’assemblée générale de l’association Les Amis de l'Humanité se déroulera le 13 janvier, à la Maison des Métallos. La défense du journal de Jaurès sera l’objectif numéro un pour 2018.
Devons-nous y voir un signe, sinon une bonne nouvelle? L’année 2017 a réservé une bonne surprise aux Amis de l’Humanité: pour la première fois depuis longtemps, l’association a de nouveau franchi la barre symbolique des 1 000 adhérents. Nos efforts payent, en particulier en faveur du développement des comités locaux, désormais une soixantaine en France, dont une trentaine font preuve d’une grande activité. Autant dire que la prochaine assemblée générale, convoquée ce samedi 13 janvier à la Maison des Métallos, dès 10 heures du matin, sera l’occasion de fêter ce petit événement, qui n’est pas que symbolique par les temps qui courent. Car la force collective des Amis, qui essaiment partout sur le territoire et témoignent d’une vitalité renouvelée, doit nous servir de tremplin au service du principal chantier qui nous attend, tous, en 2018: la préservation de l’Humanité. Ou, pour l’affirmer plus clairement: la sauvegarde du journal de Jaurès!
Chacun s’en souvient. Depuis l’appel du directeur, Patrick Le Hyaric, au printemps 2016, les dangers qui pèsent sur l’avenir de l’Humanité sont non seulement toujours réels mais plus brûlants que jamais. Cet appel à la solidarité financière a été entendu, l’élan de générosité des souscripteurs reste aujourd’hui encore impressionnant, comme en témoigne la «campagne des étrennes» lancée avant les fêtes. Sans nos lecteurs, dont les témoignages de fidélité et de confiance sont émouvants, le groupe l’Humanité n’aurait sans doute pas survécu. Mais le langage de vérité nous oblige à le dire: le combat continue, il n’est pas encore gagné. Nous avons besoin de toutes les volontés pour cette bataille à la fois urgente et essentielle, de tous ceux qui se battent encore pour la démocratie et préservent dans leur cœur l’idée que l’Humanité demeure indispensable au paysage de la presse française. Dans un texte publié dans nos colonnes en décembre, Patrick Le Hyaric avait d’ailleurs rappelé à nos lecteurs, sans ambiguïté, combien la partie n’était pas jouée. «L’augmentation générale des coûts de production des journaux, la réduction de certaines recettes de diffusion et de publicité prennent l’Humanité, comme d’autres journaux, dans un terrible étau qui pourrait être fatal si nous ne parvenons pas à créer des conditions nouvelles pour obtenir une stabilisation financière, écrivait-il. Malgré plusieurs tentatives, ces dix-huit derniers mois, nous n’y sommes pas arrivés. De nouveaux chantiers sont en cours pour y parvenir.»
Assemblée générale de 2017. |
Chacun s’en souvient. Depuis l’appel du directeur, Patrick Le Hyaric, au printemps 2016, les dangers qui pèsent sur l’avenir de l’Humanité sont non seulement toujours réels mais plus brûlants que jamais. Cet appel à la solidarité financière a été entendu, l’élan de générosité des souscripteurs reste aujourd’hui encore impressionnant, comme en témoigne la «campagne des étrennes» lancée avant les fêtes. Sans nos lecteurs, dont les témoignages de fidélité et de confiance sont émouvants, le groupe l’Humanité n’aurait sans doute pas survécu. Mais le langage de vérité nous oblige à le dire: le combat continue, il n’est pas encore gagné. Nous avons besoin de toutes les volontés pour cette bataille à la fois urgente et essentielle, de tous ceux qui se battent encore pour la démocratie et préservent dans leur cœur l’idée que l’Humanité demeure indispensable au paysage de la presse française. Dans un texte publié dans nos colonnes en décembre, Patrick Le Hyaric avait d’ailleurs rappelé à nos lecteurs, sans ambiguïté, combien la partie n’était pas jouée. «L’augmentation générale des coûts de production des journaux, la réduction de certaines recettes de diffusion et de publicité prennent l’Humanité, comme d’autres journaux, dans un terrible étau qui pourrait être fatal si nous ne parvenons pas à créer des conditions nouvelles pour obtenir une stabilisation financière, écrivait-il. Malgré plusieurs tentatives, ces dix-huit derniers mois, nous n’y sommes pas arrivés. De nouveaux chantiers sont en cours pour y parvenir.»
Notre ambition n’est pourtant pas entamée, bien au contraire. Malgré ses difficultés et ses moyens trop insuffisants, l’Humanité vise toujours haut et loin en voulant accompagner les lecteurs vers l’excellence, en étant utile chaque jour afin de se projeter toujours mieux au-devant des débats et des combats à venir – qui ne manqueront pas en 2018 –, en chérissant les espaces de liberté, de solidarité, de rassemblement, de justice, de colère et d’action. L’Humanité, journal d’espoir, est un bien précieux : le soutenir, le diffuser, c’est aussi se soutenir soi-même et se donner les moyens de résister à la déferlante des idées répandues par les oligarques qui veulent asservir la presse et oppriment les citoyens.
Vous l’avez compris: le 13 janvier, lors de l’assemblée générale à la Maison des Métallos, notre rencontre avec Patrick Le Hyaric sera très importante. Il s’exprimera le temps nécessaire sur la situation du journal et répondra à nos questions, afin que tous les Ami-e-s de l’Huma comprennent et mesurent l’ampleur de la tâche. En 2017, notre association a joué son rôle. Mais, ne le cachons pas, nous souhaitons franchir une étape en 2018 et transformer cette nouvelle année en mobilisation de tous les instants. Bref, être à l’initiative d’idées nouvelles pour soutenir le journal, sa diffusion, et son rayonnement. Les semaines à venir seront décisives. Votre présence est donc indispensable, le 13 janvier, pour en discuter librement.
***
LE RENDEZ-VOUS DU SAMEDI 13 JANVIER 2018
Maison des Métallos (94, rue Jean-Pierre-Timbaud, Paris 11e. Métro : ligne 2, station Couronnes ou ligne 3, station Parmentier.)
10 heures: l’Humanité au cœur de l’assemblée générale. Sous la présidence d’Ernest Pignon-Ernest. Intervention de Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité et de l’Humanité Dimanche,
député européen.
15 heures: «Les vies inégales», rencontre avec Didier Fassin (la Vie, mode d’emploi critique, éditions du Seuil), Serge Paugam (Ce que les riches pensent des pauvres, éditions du Seuil) et Sophie Binet, secrétaire générale adjointe de l’Ugict-CGT. Présentée et animée par Julie Clarini, journaliste au Monde, introduit par Philippe Mourrat, directeur de la Maison des Métallos, et Jean-Emmanuel Ducoin, secrétaire national des Amis de l’Humanité. (Réservation souhaitée au débat par mail : amis.huma@humanite.fr ou par téléphone: 01 49 22 74 17.)
Déjeuner (réservation obligatoire): 20€ de frais de participation par personne au nom des Amis de l’Humanité, à envoyer à : Amis de l’Humanité, 5, rue Pleyel, immeuble Calliope, 93528 Saint-Denis Cedex, en mentionnant vos nom, prénom, téléphone, courriel et le nombre de repas.
[ARTICLE publié dans l’Humanité du 9 janvier 2018.]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire