José Tomas, à Nîmes, dimanche 16 septembre 2012. |
Citons Francis Marmande sans aucun scrupule tant la langue s'impose à nous: «Dans un étrange état de grâce et de sérénité, un sourire inhabituel aux lèvres, José Tomas a donc affronté six toros d'élevages différents, le dimanche 16, de 11h30 à 14h02. Autour? Flotte de jets privés à l'aérodrome de Garons loué depuis des mois. Marché noir stratosphérique. Arènes archi-combles. (…) Costume anthracite et or avec motifs mexicains pour le maestro. Pluie de récompenses. Sortie en triomphe par la Porte des consuls. Public en lévitation. Conversations de bar pour sept siècles. Internet en surchauffe. Relance d'un intérêt vacillant. Le torero déjà légendaire n'a pas, c'est le moins qu'on puisse dire, raté son rendez-vous avec Nîmes. Onze oreilles et une queue symbolique, plus un toro gracié. Peu avare de superlatifs par temps ordinaires, la critique taurine parle déjà de ‘’corrida historique’’, de ‘’corrida du siècle’’.»