Le pape s'est exprimé longuement, la semaine dernière. Il faut lire pour comprendre l'ampleur (possible) de ses propos...
François. «Si quelqu’un a la réponse à toutes les questions, c’est la preuve que Dieu n’est pas avec lui,
que c’est un faux prophète qui utilise la religion à son profit. Les grands guides du peuple de Dieu (…) ont toujours laissé un espace au doute.» Qui n’a pas lu attentivement le long entretien accordé la semaine dernière par le pape François Ier aux revues intellectuelles jésuites européennes et américaines ne peut comprendre – donc évaluer à sa juste mesure – la portée théorique des mots utilisés et leur probable répercussion. L’échange fleuve que le pape argentin a accordé à son confrère jésuite (les temps changent au Vatican!), Antonio Spadaro, survient six mois après son élection. «Six mois déjà», diraient certains, comme pris par l’incroyable tourbillon insufflé par le successeur de Benoît XVI. «Six mois seulement», affirmeraient d’autres, avec l’impression à la fois trompeuse et réelle qu’un vent nouveau souffle sur l’Église. François lui-même ne le cache pas: «La première réforme doit être celle de la manière d’être.» Et il insiste: «Nombreux sont ceux qui pensent que les changements et les réformes peuvent advenir dans un temps bref. Je crois au contraire qu’il y a toujours besoin de temps pour poser les bases d’un changement vrai et efficace. Ce temps est celui du discernement. Parfois, au contraire, le discernement demande de faire tout de suite ce que l’on pensait faire plus tard. C’est ce qui m’est arrivé ces derniers mois.» Sous l’aube blanche de l’évêque de Rome sommeille un dialecticien hors norme qui n’a pas fini de nous étonner. La preuve: «Je suis un pécheur. C’est la définition la plus juste… Ce n’est pas une manière de parler, un genre littéraire. Je suis un pécheur. Si, je peux peut-être dire que je suis un peu rusé, que je sais manœuvrer, mais il est vrai que je suis aussi un peu ingénu.»
Pagaille. Tant de choses ont été écrites sur ce pape si singulier que le bloc-noteur éprouve comme de la gêne à vouloir encore forcer les portes de la compréhension. Mais l’événement est tellement important que ce serait initiation mal placée de ne pas le porter à la connaissance de tous.
vendredi 27 septembre 2013
mercredi 25 septembre 2013
Coût du capital: brisons le tabou !
N’écoutez plus ceux qui ne parlent que de «coût du travail» en oubliant le coût prohibitif du capital!
Au fond, c’est toujours un peu la même histoire. Dès que nous voulons parler du «Capital» non comme un traité d’économie politique sacralisé par une caste d’intouchables, mais bien comme une critique virulente de «l’économie politique» telle qu’elle nous est imposée, nous sommes sommairement renvoyés à Marx – ce qui nous convient bien, reconnaissons-le –, comme s’il s’agissait au mieux d’un débat d’arrière-garde, au pire d’une trahison envers la modernité «libre» et «non faussée»… Nous connaissons par cœur la récitation du mantra néo-social-libéral. La France va mal? C’est «à cause du coût du travail trop élevé» et du manque de «compétitivité», ânonnent les serviteurs de la galaxie médiacratique, tous d’accord sur l’essentiel. Rien à discuter, rien à voir! Ces braves gens vont quand même devoir déchanter: nous ne lâcherons pas le morceau, l’affaire est trop sérieuse. Quand brisera-t-on le tabou du coût du capital?
Au fond, c’est toujours un peu la même histoire. Dès que nous voulons parler du «Capital» non comme un traité d’économie politique sacralisé par une caste d’intouchables, mais bien comme une critique virulente de «l’économie politique» telle qu’elle nous est imposée, nous sommes sommairement renvoyés à Marx – ce qui nous convient bien, reconnaissons-le –, comme s’il s’agissait au mieux d’un débat d’arrière-garde, au pire d’une trahison envers la modernité «libre» et «non faussée»… Nous connaissons par cœur la récitation du mantra néo-social-libéral. La France va mal? C’est «à cause du coût du travail trop élevé» et du manque de «compétitivité», ânonnent les serviteurs de la galaxie médiacratique, tous d’accord sur l’essentiel. Rien à discuter, rien à voir! Ces braves gens vont quand même devoir déchanter: nous ne lâcherons pas le morceau, l’affaire est trop sérieuse. Quand brisera-t-on le tabou du coût du capital?
vendredi 20 septembre 2013
Prolongation(s): choses vues à la Fête de l'Humanité...
Quand l'irruption de la fraternité et du partage continue de nous exalter. Et quand la jeunesse prend les choses en main...
Paradigmes. La Fête de l’Humanité, comme une évidence. L’après-événement s’étire en nous comme les ombres de la fatigue au long cours qui nous a remis en présence les uns des autres, l’espérance et nous, la politique et nous. Entre la lumière grisâtre et les couleurs chatoyantes des mots, l’apparent décalage n’était qu’illusion. La Fête fut grave et belle ; la Fête fut d’allégresses et d’intelligences accumulées. Pourquoi le taire ? La Fête en sa grandeur humaine reste longtemps en nous, comme exemple vivant d’un espace collectif qui nous dépasse et nous unit. Vigueur revisitée. Telle une adolescence retrouvée qui nous serait commune et donnerait encore des bouffées de jeunesse. Résistances, idées, colères, révoltes, fidélités, ambitions : nous avons tous en nous quelque chose de la Fête. Nous pourrions retourner tous les paradigmes, nous parviendrions à la même conclusion. Il s’agit bien d’un trésor national érigé par le Peuple de la Fête lui-même, héros d’une socialisation unique en son genre. Le contempler agrandit nos souffles. Nous rêvons la Fête. Mais la Fête nous rêve aussi.Jeunesse. L’irruption de la fraternité et du partage a toujours quelque chose d’exaltant, de jouissif. Ainsi donc, la Fête a «déposé de l’espoir sur la fin de nos étés», comme l’écrivait dans nos colonnes l’ami Pierre-Louis Basse.
jeudi 19 septembre 2013
Irresponsables !
Nos concitoyens ont-ils voté en 2012 pour un mensonge fiscal et la casse
des retraites?
Ça devait passer comme une lettre à La Poste. Seulement voilà, le président du groupe des députés du Front de gauche à l’Assemblée nationale a tenu bon. Le gouvernement avait prévu un temps limité pour l’examen du projet de loi sur la « réforme » des retraites, autrement dit qu’un minimum de débat ait lieu devant la représentation nationale. Déterminé «à mener une bataille», André Chassaigne a annoncé qu’il s’y opposerait, conformément au règlement qui permet à un président de groupe d’interdire qu’un «temps programmé» soit fixé arbitrairement sur un texte. Tout un symbole. L’exécutif voulait réduire à la portion congrue la durée des séances consacrées à l’examen d’un projet de loi aussi fondamental. Comme si la contestation et les idées alternatives étaient déjà jugées nulles et non avenues, alors que les Français ont au contraire besoin d’un débat public et contradictoire. Une méthode expéditive pour un texte indigne d’un gouvernement dit «de gauche». Un joli résumé, n’est-ce pas?
Ça devait passer comme une lettre à La Poste. Seulement voilà, le président du groupe des députés du Front de gauche à l’Assemblée nationale a tenu bon. Le gouvernement avait prévu un temps limité pour l’examen du projet de loi sur la « réforme » des retraites, autrement dit qu’un minimum de débat ait lieu devant la représentation nationale. Déterminé «à mener une bataille», André Chassaigne a annoncé qu’il s’y opposerait, conformément au règlement qui permet à un président de groupe d’interdire qu’un «temps programmé» soit fixé arbitrairement sur un texte. Tout un symbole. L’exécutif voulait réduire à la portion congrue la durée des séances consacrées à l’examen d’un projet de loi aussi fondamental. Comme si la contestation et les idées alternatives étaient déjà jugées nulles et non avenues, alors que les Français ont au contraire besoin d’un débat public et contradictoire. Une méthode expéditive pour un texte indigne d’un gouvernement dit «de gauche». Un joli résumé, n’est-ce pas?
mardi 17 septembre 2013
Coût(s): et si l'on parlait enfin du capital?
Une étude démontre que ce surcoût du capital, réparti dans les
intérêts et les dividendes offerts aux actionnaires, en 2011,
représentait en France, pour l’ensemble des sociétés non financières,
94,7 milliards d’euros. Soit un surcoût du capital de 50%!
Compétitivité. Pour ce qu’on nous en dit dans les coulisses, François Ier assumerait assez bien son statut de «président des patrons», comme le titrait en début de semaine un quotidien dit «de gauche» d’ordinaire peu versé dans la critique du social-libéralisme à la française. Ainsi, pouvait-on lire dans Libération: «D’aides en ristournes, le chef de l’État a mis peu à peu en œuvre une politique de l’offre, globalement injuste et éloignée de son programme à gauche.» Ou encore ceci: «La page d’un socialisme de la demande, visant à favoriser le pouvoir d’achat via une hausse de la dépense publique en période de ralentissement économique, est tournée.» Sans blague? Keynes serait «l’oublié de l’Élysée». Il était temps de s’en apercevoir, non? En leur Palais, lorsqu’ils vont encore à la rencontre de ceux qui s’intéressent à eux et à leurs motivations profondes (sic), les conseillers du monarque-élu chargés de penser l’économie n’ont d’ailleurs plus qu’un mot en bouche qu’ils ânonnent du matin au soir: «Compétitivité.» L’opération de lobbying fonctionne tellement bien qu’un autre grand quotidien national, lui aussi dit «de gauche », titrait l’autre jour: «Compétitivité: la France perd encore du terrain». Sans beaucoup de précaution, le Monde (vous aviez deviné) relayait à sa une un document produit durant le Forum de Davos, pour lequel, comme chacun le sait, la finance ne règne jamais assez et n’est jamais assez libre de ses actes. Dans ce classement fantaisiste la France apparaît en effet au 23e rang, derrière le Qatar ou l’Arabie saoudite. Vaste plaisanterie…
Capital. Les éminences grises ont-ils lu l’étude publiée mi-août par le Bureau of Labour Statistics des États-Unis? Nous y découvrons que le «coût» horaire du travail était de 35,67 dollars par heure dans le secteur manufacturier en 2012 aux États-Unis, inférieur aux 45,79 dollars d’Allemagne et aux 39,81 dollars de France. Vous avez bien lu.
Compétitivité. Pour ce qu’on nous en dit dans les coulisses, François Ier assumerait assez bien son statut de «président des patrons», comme le titrait en début de semaine un quotidien dit «de gauche» d’ordinaire peu versé dans la critique du social-libéralisme à la française. Ainsi, pouvait-on lire dans Libération: «D’aides en ristournes, le chef de l’État a mis peu à peu en œuvre une politique de l’offre, globalement injuste et éloignée de son programme à gauche.» Ou encore ceci: «La page d’un socialisme de la demande, visant à favoriser le pouvoir d’achat via une hausse de la dépense publique en période de ralentissement économique, est tournée.» Sans blague? Keynes serait «l’oublié de l’Élysée». Il était temps de s’en apercevoir, non? En leur Palais, lorsqu’ils vont encore à la rencontre de ceux qui s’intéressent à eux et à leurs motivations profondes (sic), les conseillers du monarque-élu chargés de penser l’économie n’ont d’ailleurs plus qu’un mot en bouche qu’ils ânonnent du matin au soir: «Compétitivité.» L’opération de lobbying fonctionne tellement bien qu’un autre grand quotidien national, lui aussi dit «de gauche », titrait l’autre jour: «Compétitivité: la France perd encore du terrain». Sans beaucoup de précaution, le Monde (vous aviez deviné) relayait à sa une un document produit durant le Forum de Davos, pour lequel, comme chacun le sait, la finance ne règne jamais assez et n’est jamais assez libre de ses actes. Dans ce classement fantaisiste la France apparaît en effet au 23e rang, derrière le Qatar ou l’Arabie saoudite. Vaste plaisanterie…
Capital. Les éminences grises ont-ils lu l’étude publiée mi-août par le Bureau of Labour Statistics des États-Unis? Nous y découvrons que le «coût» horaire du travail était de 35,67 dollars par heure dans le secteur manufacturier en 2012 aux États-Unis, inférieur aux 45,79 dollars d’Allemagne et aux 39,81 dollars de France. Vous avez bien lu.
lundi 9 septembre 2013
Syrie: délire guerrier
Le droit international ne se fonde pas sur la force et les capacités militaires de ceux qui peuvent les engager partout sur la planète !
C'est parfois dans les coulisses des sommets internationaux que nous sommes fondés à apprécier l’universalité de ceux qui nous gouvernent. Jugez-en plutôt. À peine sortis d’un G20 qui entérina l’isolement des États-Unis et de la France sur le dossier syrien, à quoi se sont prêtés François Hollande et Laurent Fabius lors de la rencontre entre les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, samedi, à Vilnius? À la construction d’un simulacre de consensus entre pays européens, doublée d’une tentative d’enfumage des opinions publiques qui restera dans les annales des tours de passe-passe diplomatiques. Alors qu’une réunion sur le processus de paix israélo-palestinien s’éternisait à l’initiative de Catherine Ashton, celle-ci profita du départ de plusieurs dignitaires des pays membres – assurés qu’il n’y aurait pas de vote sur la question syrienne – pour affirmer que le «consensus» des présents suffisait afin d’exiger «une réponse forte» à l’attaque chimique du 20 août à Damas.
La plupart des commentateurs relaient depuis l’idée d’un triomphe français et américain ; l’Europe parlerait d’une seule voix pour agir en Syrie ; Angela Merkel elle-même aurait fini par adhérer à cette idée… Attention à la supercherie, car la réalité mérite d’être nuancée.
John Kerry et Laurent Fabius, à Paris. |
La plupart des commentateurs relaient depuis l’idée d’un triomphe français et américain ; l’Europe parlerait d’une seule voix pour agir en Syrie ; Angela Merkel elle-même aurait fini par adhérer à cette idée… Attention à la supercherie, car la réalité mérite d’être nuancée.
vendredi 6 septembre 2013
Ordre(s): la rentrée, la Syrie, et l'esprit va-t-en guerre...
Ne nous étonnons pas de l’attitude en apparence assez déroutante de notre François Ier en son Palais élyséen, qui, en moins de dix ans, aura donc tout bazardé par-dessus bord...
Rentrée. L’autre jour, dans le petit matin frais, l’air et la lumière de la proche banlieue parisienne formaient un curieux et inimitable mélange de paisible quiétude – comme le dernier répit acceptable avant de remonter dans le «train fou» de l’actualité et avant, surtout, que ne se succèdent les nuits enflammées, épuisées de questions parfois sans réponse. Curieuse «rentrée», ne trouvez-vous pas? Probable que nul poète ne trouverait grâce à l’époque, sauf à discourir des marges de la société, perdant de vue l’essentiel. D’ailleurs il en est ainsi ces temps-ci: alors que nous ne devrions nous préoccuper que de la casse des retraites, de la financiarisation toujours galopante, du chômage de masse, du pouvoir d’achat, de la précarité, de l’atomisation sociale et de la ruine de nos services publics, sans oublier de cette espèce de crise morale et de ses névroses collectives transformées en huis clos idéologiques, de quoi parle-t-on du matin au soir? D’une intervention militaire en Syrie. Nous pensions que les soulèvements du monde arabe avaient rendu obsolète la lecture du monde en termes de choc des civilisations. Naïfs que nous sommes.
Girondins. Commençons d’abord – contrairement à beaucoup d’autres – par ne pas nous étonner de l’attitude en apparence assez déroutante de notre François Ier en son Palais élyséen, qui, en moins de dix ans, aura donc tout bazardé par-dessus bord, y compris ce qu’il affirmait en 2003 lors de l’intervention américaine en Irak alors qu’il était encore premier secrétaire du Parti socialiste. Dénonçant à l’époque l’archaïsme de nos institutions, il préconisait que «l’emploi hors du territoire national des forces françaises soit soumis à une consultation préalable du Parlement».
mercredi 4 septembre 2013
Syrie : le défi démocratique de François Hollande
L’étape du vote parlementaire, de bon sens, devrait être un préalable…
Dans la vie politique des grandes démocraties républicaines supposées, il est des moments où les pulsions devraient s’effacer devant la raison ; non pas la raison d’État (encore que) mais bien la raison de l’esprit qui commande de regarder très au-dessus des racolages à la petite semaine. Alors qu’il avance en terrain miné depuis le vote du Parlement britannique et la décision de Barack Obama d’attendre la consultation du Congrès américain, François Hollande a-t-il pris conscience qu’on ne plaisantait pas avec la guerre, quelle qu’elle soit? Il n’y a pas de hasard. En moins de vingt-quatre heures, nous avons pu observer deux signes évidents de fébrilité du côté de l’Élysée.
Primo: le chef de l’État, accessoirement chef des armées, a décidé d’envoyer Jean-Marc Ayrault en première ligne, lundi soir, pour détailler aux responsables de la représentation nationale les «éléments de preuves» qui accusent, selon le gouvernement français, Bachar Al Assad dans l’attaque au gaz du 21 août dernier à Damas. Secundo: un vote du Parlement pour autoriser une éventuelle intervention militaire en Syrie ne serait finalement «pas un sujet tabou pour François Hollande», mais un peu plus tard, si l’on en croit le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies. Ce qu’il faut bien considérer comme un changement de pied marque-t-il un aveu de faiblesse du chef de l’État? N’est-il dicté que par les circonstance?
Dans la vie politique des grandes démocraties républicaines supposées, il est des moments où les pulsions devraient s’effacer devant la raison ; non pas la raison d’État (encore que) mais bien la raison de l’esprit qui commande de regarder très au-dessus des racolages à la petite semaine. Alors qu’il avance en terrain miné depuis le vote du Parlement britannique et la décision de Barack Obama d’attendre la consultation du Congrès américain, François Hollande a-t-il pris conscience qu’on ne plaisantait pas avec la guerre, quelle qu’elle soit? Il n’y a pas de hasard. En moins de vingt-quatre heures, nous avons pu observer deux signes évidents de fébrilité du côté de l’Élysée.
Primo: le chef de l’État, accessoirement chef des armées, a décidé d’envoyer Jean-Marc Ayrault en première ligne, lundi soir, pour détailler aux responsables de la représentation nationale les «éléments de preuves» qui accusent, selon le gouvernement français, Bachar Al Assad dans l’attaque au gaz du 21 août dernier à Damas. Secundo: un vote du Parlement pour autoriser une éventuelle intervention militaire en Syrie ne serait finalement «pas un sujet tabou pour François Hollande», mais un peu plus tard, si l’on en croit le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies. Ce qu’il faut bien considérer comme un changement de pied marque-t-il un aveu de faiblesse du chef de l’État? N’est-il dicté que par les circonstance?
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