L’ancien vainqueur du Tour 1997, englué dans les affaires et condamné en début d'année, fait enfin son mea culpa. Pour la première fois, il vient d’avouer qu'il s'était dopé…
Depuis Porrentruy (Suisse).
L’agence de presse allemande DPA rapporte la scène. Réalisant une interview de l’ancienne idole de tout un peuple, Jan Ullrich a fini par lâcher une confession qui n’est pas passée inaperçue sur le Tour de France… A la question du journaliste de DPA, « était-il possible de réussir de grandes performances sans dopage?», l’ancien leader des Telekom, vainqueur du Tour 1997 et deuxième à quatre reprises, a répondu immédiatement: «Non. Et cela vaut aussi pour moi.» Le décor est planté. L’aveu est scellé.
Le monde du cyclisme attendait cela depuis dix ans… Lucide, Jan Ullrich précise ses pensées en ces terme: «J’ai toujours pensé que Lance était traité de manière un peu avantageuse, on voit maintenant qu’il n’en est rien. On s’attaque également durement à lui. Il reste que dans son cas, celui de Contador ou le mien, trop de temps s’écoule avant une décision de justice. S’il y a des preuves contre un coureur, il faut les mettre sur la table et juger sans délai. Au lieu de cela, certaines procédures traînent plus de dix ans! Ce n’est pas acceptable.»
Rappelons que, en début d’année, le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait prononcé contre Ullrich, 38 ans et retraité, une suspension de deux ans pour son implication dans l’affaire Puerto en 2006. Tous ses résultats, depuis mai 2005, ont d’ailleurs été annulés, en particulier sa troisième place du Tour cette année-là, derrière Armstrong et Ivan Basso, lui-même suspendu pour des pratiques dopantes… Alberto Contador suspendu, Jan Ullrich enfin condamné, Lance Armstrong pour la première fois menacé de perdre ses sept Tours de France pour dopage… Le grand ménage se poursuit dans le cyclisme et les palmarès se détricotent au gré des procédures. À ceux qui affirmaient que seuls des coureurs de second plan « tombaient » ces dernières années, l’année 2012 leur a donné des raisons d’espérer qu’il n’y ait plus d’impunité absolue, même pour les rois du peloton.
Jan Ullrich se dit personnellement apaisé. «Je regrette mes erreurs, c’est pourquoi je n’ai pas fait appel de la décision du TAS. J’en ai longtemps souffert, surtout que mes recours ont fait durer les procédures. Je suis fier de mes succès même s’il y a des choses que j’aurais dû faire autrement. Aujourd’hui, je me sens heureux.» Dans le peloton, certains n'hésitent pas à l'annoncer prochainement à la tête d’une équipe allemande. Avec les frères Schleck pour leaders?
Salut.
RépondreSupprimerSi je me souviens bien, JE DUCOIN, à l'époque, n'était pas indifférent au talent (réel!!!) de l'Allemand...
Bon Tour et merci pour tous ces excellents articles !
MICHEL
ce que je pense de jan ullrich , un homme avec une classe énorme , une puissance hors norme , un vrai régal a regarder sur un velo de contre la montre , et un des seul a pouvoir monter un col les mains en bas du guidon , je sais de quoi je parle en tant que ex-coureur cycliste , bonne continuation jan ,,, ciao
RépondreSupprimerD ACCORD AVEC VOUS MR JAN ULLRICH À UN IMMENSE POTENTIEL IL EST UN COUREUR DOUÉ DE SA GÉNÉRATION
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