jeudi 10 novembre 2011

Pourquoi Michel Onfray participe-t-il au lynchage de Guy Môquet ?

Le philosophe reprend à son compte la thèse odieuse d'un livre publié il y a deux ans.

Je n’ai pas pour habitude de polémiquer sans raison avec le philosophe hédoniste. Mais ce n’est pas parce qu’il vient d’appeler à voter Front de Gauche pour les prochaines échéances de 2012 que je dois refouler cette interrogation désormais légitime: qu’arrive-t-il à l’inventeur génial de l’université populaire de Caen? Après sa charge contre Freud, après l’éloge de Charlotte Corday, après avoir honni Jean-Paul Sartre dans un article donné au Monde dans lequel il exhumait des phrases de l’inventeur de l’existentialisme arrachées à leur contexte – procédé qui laissait à désirer –, après avoir suggéré la possibilité d’une gestion «libertaire du capitalisme», assurant «ne pas être contre le capitalisme», Michel Onfray vient de s’assigner un nouvel adversaire pour le moins inattendu: Guy Môquet…

Dans sa chronique mensuelle publiée sur son blog, intitulée cette fois « Guy Môquet, le contraire d’un résistant » (lire), Michel Onfray reprend argent comptant les thèses stupéfiantes d’un livre grossier, L’Affaire Guy Môquet, Enquête sur une mystification officielle, publié en décembre 2009 par Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre. Onfray dit «bravo» aux deux auteurs. Sans aucun recul. Ni travail historique. Au passage, il épouse la théorie selon laquelle le Parti communiste français se serait «réjoui de la défaite de juin 40». Onfray écrit: «Selon eux (les communistes), elle (la défaite) signe l’échec de la démocratie parlementaire, du capitalisme juif, de la bourgeoisie d’affaire. De plus, elle prépare la France à la révolution bolchevique ardemment souhaitée. L’Allemagne peut donc envahir la Pologne, puis la France, l’URSS ne bouge pas, les communistes français approuvent.» Avant d’être arrêté et emprisonné, le père de Guy Môquet aurait ainsi soutenu cette ligne… Onfray poursuit: «Les tracts distribués par Guy Môquet n’appellent pas à la résistance: ils épargnent les nazis, accablent les capitalistes français, justifient le pacte germano-soviétique, attaquent l’Angleterre et les Anglais, insultent de Gaulle, font de l’URSS le pays de la liberté et de la démocratie. Guy Môquet est arrêté par la police de Vichy le 13 octobre 1940, non pas comme résistant, mais comme communiste stalinien appelant à pactiser avec l’occupant nazi. Il est interrogé, mais pas torturé. Il vit dans le camp sous un régime qui n’est pas concentrationnaire.»

Inutile de rappeler que le gamin fut fusillé à Châteaubriant, le 22 octobre 1941… Mais Onfray insiste: «Guy Môquet fut un moment idéal dans le dispositif légendaire communiste : ce jeune homme stalinien qui défendait l’union des communistes avec les nazis contre la démocratie parlementaire, autrement dit le contraire de la Résistance, devint la figure emblématique d’une résistance communiste totalement inexistante à cette époque.»
Faut-il en rire? En pleurer? Michel Onfray affirme en conclusion de son article que «le déni de l’histoire constitue et nourrit le nihilisme». Nous ne saurions mieux exprimer ce que nous ressentons à la lecture des affirmations sommaires du philosophe…

Mais revenons pour conclure au livre des deux compères Berlière et Liaigre, L’Affaire Guy Môquet, Enquête sur une mystification officielle. Voici ce que j’en écrivais dans un bloc-notes, le 30 janvier 2010, après l’avoir lu attentivement:

- Les temps sont donc durs et les mauvaises nouvelles n’arrivent jamais seules? Ainsi, un livre dont nous avions entendu parler et pour lequel on nous prédisait «le pire», a fini par atterrir entre nos mains. Sachez-le, le résultat est bien au-delà de ce que nous redoutions: ni plus ni moins qu’une deuxième mort de Guy Môquet! Cosigné par Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, professeurs et surtout spécialistes en anticommunisme lucratif, ce torchon s’appelle L'Affaire Guy Môquet, enquête sur une mystification officielle. Le titre résume à lui seul le contenu. D’ailleurs, le supplice du jeune Guy n’est qu’un prétexte. La quasi-totalité du livre n’existe que pour dénoncer toute idée d’engagement plus ou moins communiste. Le parti pris, qui se base en totalité sur la parole policière de l’époque (sic), vise autant à plaquer un «point de vue» sur l’histoire qu’à sa falsification. Nos deux grands «enquêteurs» doutent en effet que Guy Môquet ait été résistant en quoi que ce soit, puisque, affirment-ils, il n’a jamais tué le moindre Allemand. Leur sentence est donc contresignée: vivant ou mort, Môquet n’était pas un héros. Mais tenez-vous bien. Berlière et Liaigre légitiment les arrestations des députés et autres militants du PCF, ce «parti de l’étranger». Pourquoi les justifient-ils? Parce qu’elles étaient conformes à la loi! Vous avez bien lu.
Il aurait fallu par la même occasion passer de Gaulle par les armes et tous ceux qui refusaient le régime de Vichy, l’Occupation. Forcément, que vient faire un gamin de dix-sept ans fusillé en 1941, un titi parisien qui n’aurait même pas été torturé lors de son passage à la préfecture de police, sauf «une gifle peut-être», osent-ils écrire. N’en jetez plus. Môquet, Timbaud, le député Charles Michels et les martyrs de Châteaubriant, tous les suppliciés du Mont-Valérien sont-ils donc morts pour que, soixante-dix ans plus tard, un débat de démagogues sur l’«identité nationale» remette au goût du jour une vision ethnicisée de la France empruntée à Maurras, Barrès et Pétain, rouvrant la voie à tous les extrémistes? Après l’agression faite à la mémoire de Môquet par Nicoléon, on aimerait franchement connaître les commanditaires de ce livre qu’il ne faut surtout pas acheter. Le nôtre a fini dans la poubelle. -

Question simple. Comment Michel Onfray peut-il, presque deux ans plus tard, adhérer à ce genre de propos?

A lire également, une tribune de Jean-Paul Piérot publiée dans l'Humanité du 11 novembre.
Lire aussi la réaction de l'historienne Annie Lacroix-Riz.


(A plus tard…)

23 commentaires:

  1. L’escroc et faux rebelle Michel Onfray prépare sa reconversion, ainsi qu’on a encore pu le constater chez Ruquier samedi dernier, face aux deux greluches qui «remplacent» Zemmour et Naulleau depuis la rentrée. Au programme un repositionnement à droite moyennant une allégeance au sionisme. Pour ce «républicain», comme pour Elisabeth Lévy, le sionisme est légitime puisque les juifs ont droit à un Etat. Comme les Témoins de Jéhovah et les Scientologues? Nous qui croyions bêtement que nos compatriotes juifs avaient un Etat, l’Etat Français, et une nation, la nation française. Drumont n’aurait pas dit mieux!

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  2. Michel Onfray vient de déplorer que Marine Le Pen tient aujourd’hui le discours que la gauche aurait dû tenir, et qu’elle ne tient pas. En défendant l’Etat, les fonctionnaires, la laïcité, les retraites, l’école, la nation... "On se dit que c’est un discous que la gauche aurait dû défendre et ne défend plus depuis très longtemps", lance-t-il, et "on se dit qu’elle a raison". Où va-t-il s'arrêter???

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  3. Récemment, après la publication de son livre sur Freud, des professeurs de philosophie se sont mobilisés contre l’usurpation intellectuelle d’Onfray... On comprend pourquoi!!!
    Dans ce livre, on a tout vu, tout perçu de ses dérives à venir... Que dire de cette désolante opération Onfray avec Freud, sinon que le personnage dans le rôle titre n’y va pas par quatre chemins dans un style qu’on n’avait pas connu depuis l’avant-guerre, du temps des Ligues? Notre Goy du terroir du bocage de basse Normandie n’hésite devant rien pour faire monter une tension émotionnelle idéologiquement nauséabonde à son comble et de ce fait barrer la route à la réflexion dans le moment qu’il se présente comme celui qui dit enfin ce que "tout le monde" pensait tout bas, à la Le Pen.
    Il y a toutes sortes de façons de se faire connaître. On peut se dispenser de recommander celle qu’a choisit Michel Onfrey. Nous attirons l’attention du public sur l’allure extrême droitière de ce libertarisme pour le coup passablement crépusculaire...
    GERARD

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  4. Prenant publiquement position à l’extrême gauche, Onfray dans son dernier sur Freud, rejoint ouvertement l’extrême droite raciste et antisémite en tressant des couronnes à Pierre Debray-Ritzen, pédopsychiatre viscéralement antifreudien, l’un des activistes de la “Nouvelle Droite” et du “G.R.E.C.E.”, et de Jacques Benesteau auteur de Mensonges freudiens, proche du Club de l’Horloge et du Front national. Ce dernier explique notamment dans son livre qu’il n’y a jamais eu d’antisémitisme à Vienne dans l’entre deux guerres, où d’ailleurs les juifs tenaient la banque, les affaires, la culture, la presse...
    Le voir aujourd'hui faire l'apologie d'un livre résolument anticommuniste, est-ce, du coup, si étonnant que cela ?

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  5. encore un nietzschéen de droite qui s'ignore !!! mais bientôt tout éclatera au grand jour

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  6. Onfray a toujours confondu Sade et ses personnages. Pour lui, la métaphore n'existe pas, pour lui, tout est confession ou rien, réalité ou mensonge, histoire véridique ou légende. C'est ça, le positivisme d'Onfray. Son vrai Maître est Auguste Comte, et pas Nietzsche, peut-être finira-t-il un jour par se l'avouer.

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  7. Dans la dernière période, Michel Onfray a beaucoup parlé avec les mêmes mots que les fachos de Riposte Laïque : je n'y vois pas un hasard...

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  8. On ne peut que constater une similitude certaine entre le discours du philosophe et les propos que tenait Pierre Cassen, dans une interview accordée à Marianne, à l’époque de l’apéro saucisson-pinard. Le fondateur de Riposte Laïque déplorait, lui aussi, que la gauche ait abandonné le terrain à Marine Le Pen, sur un ensemble de questions. De manière très crue, il concluait : « Si la gauche était moins conne, elle aurait le discours de Marine Le Pen sur la laïcité ».
    Le plus étonnant est que les similitudes entre le discours du philosophe et celui de Riposte Laïque ne s’arrêtent pas là. Souvenons-nous des propos historiques qu’il avait tenus sur l’islam. A notre connaissance, jamais un homme de gauche n’avait eu ce langage...
    M.F.

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  9. Des idées extrêmes : et le cerveau d'un homme de droite. On a déjà connu ça au XXe siècle. Ca finit toujours pas des hommes d'extrême droite...

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  10. Onfray revient sans la comprendre sur une des contradictions du mouvement communiste que fut le pacte germano-soviétique : Entre l’intérêt de la Russie Soviétique et l’idéale communiste. C’est vrai que les communistes de l’époque ont été déconcertés mais à part un petit nombre qui a cru à une alliance avec les nazis la majorité n’a pas été dupe. Il est certain que la droite française à sauté sur l’occasion pour accuser les communistes d’être à la solde de l’ennemi de la France et pour les emprisonner.

    Ce qui serait bien pour un philosophe c’est qu’il nous explique la trame de cette contradiction plutôt que de salir la mémoire des camarades pris dans une tourmente de l’histoire.

    Si je puis me permettre je pense que l’humanité souffre d’immaturité et qu’il faut être doublement vigilant avant de s’engager à vouloir changer le monde.
    Claude

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  11. langeois christian12 novembre 2011 à 11:57

    En 2007, pour Onfray, Henri Krasucki était "un obscur syndicaliste"
    Christian

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  12. bon, c'est bien le moment de d ... à plein tube, au lieu de cultiver le travail exigent de la pensée et d'en faire partager les fruits , pour le bien commun , c'est malin en periode bien dangereuse !

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  13. je me demande si le succès "médiatique" n'est pas TRES dangereux!
    Si quelqu'un(e) pouvait parfois "freiner " (disons) la productivité (redisons)de Michel Onfray...ce serait un service à lui rendre à lui... et aussi au Front de Gauche... dont le leader JLM.... est plus facile à matraquer ....et "paie" donc aussi pour les excès verbaux et écrits de MO...
    Chez les Romains ,lors du "Triomphe" des vainqueurs ,au Capitole, quelqu'un était là,toujours, pour rappeler au triomphateur que:
    "la roche Tarpéienne est près du Capitole"
    (roche Tarpeienne :lieu d'où l'on précipitait les condamnés à mort.... à Rome)

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  14. Il peut écrire en toute tranquillité...pas de risque que des bourreaux le fasse taire...Les bourreaux le préoccupent si peu.
    Un personnage plein de contradictions en voit partout et sous le pire des angles inhumains.
    Oublions le et continuons de militer.
    Nos combats incertains sont vraiment dignes.

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  15. Onfray s'en prend à Moquet et à Freud, incompréhensible...Il dérive
    En revanche quand il dit que Le Pen a un discours que la gauche aurait du tenir, il a en partie raison, combien de connaissances de gauche m'ont dit "c'est un comble mais Le Pen dit des choses justes(natamment à propos de la laïcité,des délocalisations, de l'Etat et de la nation" et se sentent plus proches d'elles que de F.Hollande par exemple....
    D'où la nécessité du front de gauche
    Une des questions cruciales est la souveraineté des peuples!!Qu'on se le dise!Vive la vraie démocratie et le front de gauche

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  16. le problème des soi disants philosophes de notre époque c'est leur absence de distance avec ce monde et de vouloir à tout prix faire parler d'eux, même au mépris des autres, donc c'est trés loin de la philosophie qui pose des questions

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  17. Où est le nihilisme ? Ce n'est pas vrai, Michel Onfray qui prétend ne rien avoir contre Freud ( le célèbre et néanmoins impardonnable, selon lui, “inventeur” de la pulsion de mort ) ni contre les communistes, mais “tout pour l'histoire”, et sans doute tout pour la vie, la vraie, ne peut pas la restituer dans la richesse de ses paradoxes. Catho d'un jour, catho toujours. Ce qui compte pour lui ce n'est que la supposée cohérence personnelle, qui permet de mettre en accord ses paroles et ses actes, à partir de quoi, tel un directeur de consciences, il se fait fort de chercher la petite bête à n'importe qui, et de mener l'enquête afin de lui trouver des péchés qu'on ne lui soupçonnait pas. À qui le tour ? Parait-il que le prochain sur la liste, c'est Jean-Paul Sartre, impardonnable complice du PCF. Logique qu'il commence par sauter sur une occasion de dégommer au préalable avec Guy Môquet un symbole de “la mythologie communiste”. Nous n'avons pas encore tout vu. Reste qu'il est passablement curieux de démolir toutes les idoles, toutes les statues pour construire la sienne.

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  18. C’est une règle connue des braqueurs, ils savent que c’est idiot de se pointer à la caisse tout seul. Alors ils y vont à deux. C’est ce que font Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, deux profs qui s’attaquent à la mémoire d’un mort ; dans un bouquin dégoutant : « L’Affaire Guy Môquet, Enquête sur une mystification officielle ». Surtout ne l’achetez pas. Le métier de ces Stone et Charden de l’industrie du livre, c’est de dire des saloperies sur les communistes. Ils vivent sur ce thème comme la tique sur le labrador. Et on attend bientôt leur somme nobelisable : « Les communistes sentaient mauvais ».
    Le postulat du bouquin c’est que ses auteurs sont des gens sérieux. La preuve, c’est eux qui le disent. Leur premier principe est d’accepter, comme témoignage sûr, tout ce qui provient de la parole des flics, normal puisque la carrière du professeur Berlière suit l’histoire de la police comme le tender la loco. Pendant la moitié du bouquin les Roux-Combaluzier de l’usinage de l’histoire nous montrent qu’être coco est vraiment ce qu’il y a de pire. Et la conclusion tombe : Môquet étant communiste, ce gamin n’est vraiment pas un bon héros. Moi j’en conclus : heureusement que les nazis l’ont flingué avant qu’il ne devienne secrétaire général du Parti !
    Quand, en 1940, Daladier décide d’emprisonner les députés et un paquet de militants du PCF, dont ceux qui seront fusillés plus tard, avec Môquet, à Chateaubriant, qu’elle est la réaction de nos amis historiens : c’est bien normal puisque ces arrestations sont conformes à la loi. Loi scélérate ? Non, il fallait bien enchrister les mauvais français, membres du parti de l’étranger.
    Revenons au petit Guy dont ce livre est la troisième mort après la deuxième à lui infligée par Sarkozy. Nos deux greffiers nous disent que Môquet n’est pas « résistant » puisqu’il n’a jamais attaqué les allemands. Pas besoin d’être docteur, comme Elizabeth Teissier, et de gaspiller l’argent du CNRS pour écrire ça. En 1940, et il était bien seul, Môquet s’est contenté d’appeler à la mobilisation contre Pétain et son Etat Français. A la mobilisation contre ceux qui ont volontairement perdu la guerre, au motif que mieux leur convenait Hitler que le Front populaire. A ce propos lisez absolument l’extraordinaire livre de Lacroix-Riz, « Le Choix de la Défaite » (Armand Colin 2006). De l’histoire lourde.
    Donc Môquet, fusillé à 17 ans le 27 octobre 1941, résistant à Vichy, c'est-à-dire au statut des juifs, à la chasse aux francs-maçons, à la politique de collaboration, n’est pas un « résistant ». Ce sont nos Ginger et Fred qui nous l’écrivent. Môquet, lors de son passage à la Préfecture de Police de Paris aurait été torturé. Ca va pas ! Des flics qui torturent ! La maman de Guy, qui a vu son fils en prison, affirme qu’il l’a été, et en a vu les résultats. Heureusement nos deux démystificateurs sont là pour nous dire que « non, Môquet n’a pas été malmené » puisque sa mère n’a pas assisté à la scène. « Une gifle, peut être », ont-ils le culot d’écrire sans savoir ! D’ailleurs nos auteurs récusent tout témoignage qui sorte de la bouche d’un coco. Pis d’un fils ou petit fils de coco. On ignore ce que faisaient les parents de Berliaigre et Lière, mais ils sûrement ont un passé vachement bien.

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  19. Dans l'entreprise de nettoyage au karcher de notre héritage historique, Sarkozy, à son tour, a défendu aujourd'hui la mémoire de la vraie Résistance : l'esprit du CNR serait mis en danger par les fraudeurs à la sécu ! En somme la Résistance serait la victime d'un côté d'une imposture politique, et de l'autre d'abus sociaux. Ça fait beaucoup.

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  20. Désolé, mais ni dans votre réponse à Onfray, et encore moins dans les commentaires, je ne vois un contre argument pour infirmé ce qu'il dit.

    N'ont d'intérêts que les faits, pas les palabres.
    Alors merci de répondre point par point à Onfray. Il s'agit de faire connaitre la vérité historique, pas
    autre chose. Le pacte germano-soviétique, hein; c'est pas une nouveauté , non ?

    Le fait que le parti communiste
    allemand fut détruit par Aldophe,
    et les camarades parqués comme des sous-merdes, n'a pas arrêté le zèle du PCF à choisir le pacte avec le diable. Il ne suffit donc pas d'avoir l'étiquette sur le Front pour être communiste.

    N'oubliez pas que nombre de nos camarades furent pendant longtemps des mystificateurs de l’histoire, honte sur eux !

    Vive la 6eme République.

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  21. Pour répondre à votre question simple: c'est parce que M. Onfray a raison.

    S'il faut une indonésienne pour connaitre l'histoire de France, c'est triste...

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  22. Je ne comprends pas ce que vous reprochez à monsieur Onfray. C'est un fait que Guy Môquet n'était pas un résistant, c'était un militant communiste et à cette époque, le parti communiste français, aux ordres de Moscou, ne résistait pas encore contre l'occupant.

    Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, à ce qu'il semble...

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  23. Onfray a quelque chose contre les cocos ...Il tacle régulièrement Mélenchon pour son robespierrisme mais soutient le jacobin Chevènement, preuve qu'il a quelque chose de personnel contre le leader du Front de Gauche.

    http://tietie007.blog4ever.com/michel-onfray-et-les-cageots-de-la-gauche

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