Depuis Revel (Haute-Garonne).
Il parlait peu depuis le départ de Rotterdam. Et pour cause. Entre « l’affaire Landis » et/ou « l’affaire Armstrong » (comment la bien nommer?) et les déboires sportifs de son vieux Lance, pour lequel le Tour ne se passe pas du tout comme prévu, Johan Bruyneel semble errer comme une âme en peine depuis quinze jours. Une posture singulière pour le directeur sportif de RadioShack, habitué depuis 1999 à tirer toutes les ficelles du peloton, à faire ou défaire les réputations, à conditionner une bonne part des décisions de ses congénères et même, tenez-vous bien, à réguler le marché des transferts...
Ce samedi, dans les colonnes de l'Equipe, le Belge sort de son silence et se montre pour le moins philosophe, du moins s’y efforce-t-il: «C'est vrai qu'on n'a plus le poids de la course. Je n'avais jamais connu cette situation. Au début, c'est un sentiment étrange mais finalement ce n'est pas plus mal. On est plus relax le soir à l'hôtel, on a le temps de vivre.»
Concernant les accusations de dopage proférées par Floyd Landis, Johan Bruyneel, mis personnellement en cause avec Armstrong du temps de l’US Postal, contre-attaque par ces mots: «Landis ne nous a pas surpris. Cela fait deux ans qu'il nous menace et même, depuis 2006, il nous harcèle pour nous demander soit une place dans l'équipe, soit de l'argent. On avait déjà connu ça en 2004, avec la parution d'un livre violent contre lui (Armstrong, NDLR). Ce n'était pas agréable mais ça ne nous avait pas déstabilisés outre mesure. On sait y faire…»
Jadis redouté, Bruyneel est aujourd’hui traqué par les journalistes, éreinté par des détracteurs jadis muets. «Les critiques me fatiguent mais, depuis le temps, je suis immunisé. (…) Je suis peut-être isolé, mais il faut savoir faire évoluer notre sport.» Première nouvelle. La gagne à tout prix serait donc une «évolution», à défaut d’être un progrès...
(A plus tard…)
Le jour où des gens comme Bruynell seront partis du vélo, on pourra respirer. Les mafieux doivent mis hors d'état de nuire définitivement!!!
RépondreSupprimerLes mafieux, oui ils sont dans le vélo, comme dans le foot, l'athlétisme ou encore le tennis, les mafieux sont partout, à partir du moment que le sport est dans les mains des rois de la finance, Des Bruyell, il y en a chez ASO organisateur du tour, il y en a à la UCI ...
RépondreSupprimerC'est le sport professionnel qui est à remettre
en cause ...
Regarder le feu meeting d'athlétisme de Saint Denis, organiser jadis au stade A. DELAUNE, devenu le meeting "AREVA", avec des stars "Ammateurs" largement payées ...
C'est pitoyable