tag:blogger.com,1999:blog-3502505165544407263.post8449545964374913393..comments2023-05-25T09:21:26.386+02:00Comments on LA ROUE TOURNE: Célinien(s) : brûlés nous sommes...Jean-Emmanuel Ducoinhttp://www.blogger.com/profile/08529985493268478980noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-3502505165544407263.post-48993466057367589912011-02-01T16:52:18.225+01:002011-02-01T16:52:18.225+01:00Magnifique position. Merci de ces précisions utile...Magnifique position. Merci de ces précisions utiles et en effet "dialectiques". Pas facile avec Céline...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3502505165544407263.post-69019119085161672162011-01-31T16:42:55.123+01:002011-01-31T16:42:55.123+01:00Henri Godard, éditeur de Céline dans La Pléiade et...Henri Godard, éditeur de Céline dans La Pléiade et auteur de la notice du fameux recueil, déplore une « incroyable régression ». Philippe Sollers résume en disant que « le ministre de la culture est devenu le ministre de la censure ». Fabrice Luchini se demande si on va retirer des librairies Voyage au bout de la nuit. Enfin Alain Finkielkraut conclut : « Je suis très inquiet des conséquences de cette décision car cela va accréditer l’idée que le lobby juif fait la pluie et le beau temps en France. » L’on aura rarement parlé autant de Céline dans les médias et la lecture de ses livres va probablement faire un bond, y compris celle de ses pamphlets qui ont fait agir Serge Klarsfeld, comme Bagatelles pour un massacre ; s’ils ne sont pas disponibles sur papier, Internet y pourvoira sur écran. Est-ce ce que souhaitait Serge Klarsfeld ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3502505165544407263.post-64736488845100376132011-01-31T16:39:26.463+01:002011-01-31T16:39:26.463+01:00Au malaise ressenti contribue également l’ambivale...Au malaise ressenti contribue également l’ambivalence de la figure de Céline, qui ne se résume en aucun cas à son antisémitisme. Celui-ci est même minoritaire dans une œuvre dominée par un roman antérieur à l’occupation de la France, et limitant ses excès à des pamphlets aujourd’hui indisponibles, conformément à la volonté de leur auteur. C’est une des différences avec le personnage de Pétain convoqué par Serge Klarsfeld : Céline n’est pas connu pour ses méfaits (essentiellement livresques), mais en dépit de ceux-ci. En même temps, il peut sembler artificiel et hypocrite de vouloir omettre cette partie de sa vie et de sa personnalité. D’abord parce qu’il est des accidents de parcours ou des choix contestables qui prennent une ampleur tout spéciale dans un contexte particulier - et dans cette catégorie entre sans aucun doute le fait d’être antisémite, et collaborateur, dans la France occupée des années 40. Relativiser l’antisémitisme de Céline en le comparant à celui de Voltaire, comme on a pu le lire, n’a pas grand sens ; celui des Lumières n’a pas engendré de génocide à grande échelle. En outre, il y aurait quelque chose de factice et de malhonnête à vouloir choisir dans le personnage ce qui nous plait ou nous arrange. Si l’on considère Céline digne d’intérêt, alors il faut le prendre entier et complexe ; sinon, on tombe dans une reconstruction hagiographique.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3502505165544407263.post-82794675439170679462011-01-31T15:59:14.088+01:002011-01-31T15:59:14.088+01:00L'immense écrivain et l'immense ordure a t...L'immense écrivain et l'immense ordure a trouvé là le texte qu'il lui fallait. Ce n'était pas facile, de dire son amour pour l'écriture et sa haine de l'homme. Bel exploit, vraiment.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3502505165544407263.post-32916397554909129972011-01-30T14:17:47.332+01:002011-01-30T14:17:47.332+01:00En tant qu'écrivain, le ministre de la Culture...En tant qu'écrivain, le ministre de la Culture a eu tort de ne pas rayer, dans un premier temps, le nom de Louis-Ferdinand Céline de la liste des Célébrations nationales 2011 établie par un haut comité. Bien sûr, "Voyage au bout de la nuit" et "Mort à crédit" font partie du patrimoine national et aucune autorité, morale ou pas, ne pourra jamais les en retirer. Ce sont deux chefs-d'oeuvre qui, quand on les a lus, vous changent la vie... Et pourtant, il faut se rendre à la raison : oui c'était un parfait salaud !!!Anonymousnoreply@blogger.com