Les controverses sur l’avenir des choix économiques ne traversent pas que les partis politiques et la gauche dans son ensemble. Elles concernent tout le mouvement social...
Au fond, que retiendra l’histoire quand, débarrassée des commentaires superflus, seul le bilan politique des actes surgira avec éclat, quand se seront dessinés aux yeux de tous les contours d’une France défigurée, à mille lieues des aspirations populaires? Les débats qui ont secoué la gauche et les rangs socialistes en prélude au vote sur le pacte de stabilité présenté par Manuel Valls, hier, ne sont probablement que les premières secousses d’un tremblement de terre plus vaste, que nous appelons de nos vœux. La farce des quelques annonces homéopathiques censées adoucir le plan d’économies de 50 milliards d’euros, qui ne visait qu’à «construire» un compromis avec sa majorité, n’offrira pas au premier ministre le répit recherché. Ce qui se joue, en vérité, ce n’est pas seulement une fronde que le pouvoir devait coûte que coûte dégonfler, sinon annihiler. Non, c’est bien plus que cela.